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Ma Présentation

  • : Chez BBMaternés
  • : Bienvenue sur mon blog "Chez BBMaternés" où vous trouverez des informations pour vous accompagner dans votre adaptation familiale de retour de la maternité, et aussi pour vous faciliter certains aspect de notre plus beau métier de parent à travers le Maternage. Aussi, je profite de vous faire partager ma Photothèque qui se construit à travers une belle passion.
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Mon Profil

  • Chez BBMaternés
  • Je suis Accompagnante Postnatale en cours de certification et je tiens à vous apporter davantage d'informations sur la périnatalité au fil de vos balades Chez BBMaternés.
  • Je suis Accompagnante Postnatale en cours de certification et je tiens à vous apporter davantage d'informations sur la périnatalité au fil de vos balades Chez BBMaternés.

Un partage constant

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Passionnée de Périnatalité depuis mon enfance, je suis devenue Accompagnante Postnatale pour Soutenir, Aider et Informer les futurs et jeunes parents sur des sujets phares autour de la naissance.

En cours de certification dans l'accompagnement postnatal au Centre En Périnatalité du Québec à distance, je vais à la recherche des clés qui vont pouvoir vous guider vers des choix éclairés sur votre propre maternage.

Apporter du soutien durant ce grand moment de votre vie est très précieux pour se sentir écouter, compris et trouver des réponses à vos questions.

AussiChez BBMaternés essaye de faire passer un message de parentage proche des rythmes et besoins de nos tous petits, ainsi que sur l'éducation respectueuse et sans violence des enfants.

Pour autant, Chez BBMaternés ne souhaite pas émettre de jugement de valeur : à chacun d’y prendre les informations qui l’intéressent et de laisser ce qui ne lui convient pas.

D'autres part, vous découvrirez  un mariage de 2 passions qui se couplent en une  réelle chaleur humaine. Au fil de vos lectures vous pourrez apprécier mon  goût pour l'écriture de textes informatifs et différents albums photos que j'ai crée au fil de mes longues randonnées en montagne.

Je vous souhaite une bonne balade Chez BBMaternés!!!

Chaleureusement

Chez BBMaternés

Mes propres articles

Voici la liste de mes propres articles que je rédige au cours de mes formations :

- L'expérience de devenir une mère  

- Le sommeil partagé25, mode d'emploi

- A l'occasion de la Journée Nationale de la Non Violence Educative

- La réalité : conciliation "études-famille"

- Une relation d'échanges constants entre les parents et le bébé

 La communication du nouveau-né : Quelles sont les caractéristiques Expressives d'un nourrisson? Comment écouter et comprendre ses émotions? 

- L'importance de la présence paternelle dès la grossesse

- Les problèmes courants de l'allaitement

- la durée de l'allaitement maternel

- Interview de Grossesse Zen

- Interview avec Amarekin

- L'allaitement long, le "sevrage naturel"

- Le plus gros défi de l'allaitement passé 6 mois

 

Ma bibliothèque

59

 

  - L'instinct maternel apprivoisé, de Monique Morin et Nicole Marinier

 -  La Féssée questions sur l'éducation éducative, Olivier Maurel, La Plage éditeur

- Partager le sommeil de son enfant, Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, Jouvence éditions

- Libres de savoir, ouvrir les yeux sur notre propre histoire, Alice Miller, Flammarion

  - Au coeur des émotions de l'enfant, Isabelle Filliozat, Marabout

 - Naître tout simplement, J.Lavillonnière et E. Clémentz, L'Harmattan

- Planète Maternage, choisir d'élever ses enfants autrement, Catherine Piraud-Rouet, Marabout

 

 

Chez BBMaternés sur Facebook!

 Vous pouvez retrouver Chez BBMaternés sur Facebook!!!  

  

 

 

 

 

 

 

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Ma bannière de présentation

BANNIERE 2

3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 18:24
Voici un article révélant l'impact à long terme que peut avoir une tape, une féssée, sur nos tous petits.
Les conséquences de la violence éducative sur l'émotionnel d'un enfant ont de grandes répercussions sur la vie adulte...
Bonne lecture Chez BBMaternés
Les racines de la violence ne sont PAS inconnues

Le cerveau malmené et les émotions bannies

Mardi 09 septembre 200872
Traduit en Français par Béatrice Anceaux.

Les constats :

1 – Le développement de notre cerveau dépend de ce que l'on a subi. Le cerveau se structure dans les 4 premières années de la vie, selon les expériences que l'environnement offre à l'enfant. Ainsi le cerveau d'un enfant dont le vécu est essentiellement empreint d'amour se développera différemment de celui d'un enfant qui aura été traité cruellement.

2 – La quasi-totalité des enfants de notre planète sont battus dans les premières années de leur vie. Ils apprennent dès le début la violence et cette leçon est inscrite dans leur cerveau. Aucun enfant ne naît violent. La violence n'est PAS génétique. Elle existe parce que les enfants battus font usage, dans leur vie adulte, de la leçon intégrée par leur cerveau.

3 – Comme les enfants battus ne sont pas autorisés à se défendre, ils doivent supprimer leur colère et leur rage contre leurs parents qui les ont humiliés, qui ont tué leur empathie innée et qui ont insulté leur dignité. Ils sortiront cette rage plus tard, en tant qu'adultes, sur des boucs émissaires et surtout sur leurs propres enfants. Dépourvus de leur empathie, certains vont diriger leur colère contre eux-mêmes (à travers les désordres alimentaires, la dépendance aux drogues, la dépression etc) ou contre d'autres adultes (à travers les guerres, le terrorisme, la délinquance etc).

Questions/Réponses :

Q : C'est sans se poser de questions que les parents battent leurs enfants pour qu'ils obéissent. Personne, hormis une petite minorité, ne proteste contre cette dangereuse habitude. Pourquoi ce schéma si évident (celui de victime trompée à celui d'auteur d'abus) est-t-il totalement ignoré de par le monde entier ? Pourquoi même les Papes, responsables du comportement moral de tant de millions de croyants, n'ont-t-ils jusqu'à présent jamais informé ces derniers que battre les enfants est un crime ?

R : Parce que nous avons presque TOUS été battus et que nous avons tous dû apprendre très tôt que ces actes cruels seraient normaux, anodins et même bons pour nous. Personne ne nous a jamais dit qu'il s'agissait là de crimes contre l'humanité. Cette leçon erronée, immorale et absurde a été inscrite dans nos cerveaux en développement. Ceci explique la cécité émotionnelle qui gouverne le monde.

Q : Pouvons-nous nous affranchir de la cécité émotionnelle que nous développons dans l'enfance ?

R : Nous pouvons, au moins jusqu'à un certain degré, nous libérer de cette cécité en osant ressentir nos émotions réprimées y compris notre peur et notre rage interdites contre nos parents qui nous ont souvent terrorisés pendant ces longues années qui auraient dû être les plus belles de notre vie. Nous ne pouvons rattraper ces années. Mais en affrontant la vérité nous pouvons transformer notre enfant intérieur empli de peur et de déni en un adulte bien informé et alors responsable qui a enfin regagné son empathie dont on l'avait si tôt dépossédé. En devenant des personnes bien informées, nous ne pouvons plus nier le fait que: battre les enfants est un acte criminel qui devrait être interdit sur la planète entière.

Conclusion :

Prendre soin des besoins émotionnels de nos enfants veut dire bien plus que leur donner une enfance heureuse. Cela veut dire permettre aux cerveaux des futurs adultes de fonctionner d'une façon saine et rationnelle exempte de perversion et de folie. Forcer à apprendre dans l'enfance que battre les enfants est sans aucun doute bon pour lui, est la leçon la plus absurde et la plus déroutante qui a les conséquences les plus dangereuses. Cette leçon adossée au fait d'être coupé de ses véritables émotions crée les racines de la violence.

www.alice-miller.com
© 2010 Alice Miller

 

Mes sources : http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=8

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 10:40

Voici une plaquette à diffuser largement édité par la Maison de l'enfant pour la journée de la non violence éducative

Bonne lecture Chez BBMaternés

 

« Sans fessée comment faire ? »

 

 

Vous avez peut-être remarqué si vous êtes parents que le fait de vivre avec un enfant est une aventure complexe à laquelle nous ne sommes pas préparés.

 

Nos attentes correspondent rarement à la réalité, et passés les premiers jours de vie de notre bébé, quand la magie qui entoure la naissance se dissipe

 

nous pouvons être confrontés à de grosses surprises.

 

La plupart du temps, nous souhaitons ce qu’il y a de meilleur pour notre enfant. Au moment de sa naissance nous avons généralement modifié notre ordre de priorités. Nous avons conscience que cet enfant est dépendant de nous, et qu’il a besoin de soutien et de protection.

 

Pourtant, nous avons parfois beaucoup de difficultés à répondre à ses besoins.

 

Notre enfant en grandissant nous pose beaucoup de défis, et nous sommes quelquefois surpris par nos réactions qui ne correspondent pas à ce que nous aurions souhaité.

 

Sous l’emprise de la colère, il arrive que nous les frappions, que nous les punissions, que nous

leur fassions peur. Nous savons aujourd’hui que la peur n’est pas un moteur efficace pour

l’apprentissage, bien au contraire, effrayé, un enfant est sidéré et il ne peut pas comprendre ce

que l’on attend de lui.

 

De plus les conséquences négatives à long terme sur sa santé, son comportement, sa capacité à être en relation avec les autres ont été clairement démontrées et s’avèrent décisives pour son avenir.

 

Nous avons peu de pistes pour faire autrement, mais la réflexion des parents et leur expérience

dans ce domaine commencent à s’étoffer.

 

Alors nous vous proposons quelques pistes issues à la fois d’ouvrages traitant de ce sujet et du travail de groupes de parents sur ce thème.

 

Quelques suggestions

 

Abandonnez l’idée que votre bébé vous manipule.

Réconfortez votre bébé et répondez à ses besoins quand ce dernier les manifeste.

 

10

Ne laissez jamais votre bébé pleurer seul, restez avec lui, il a besoin de vous pour traverser une émotion difficile.

Essayez de trouver une réponse appropriée.

 

Si écouter pleurer votre enfant vous met en colère ou déclenche de la violence, faite appel à votre partenaire, ou peut-être à un ami qui pourra en votre présence écouter votre enfant.



11

Si vous le pouvez, ne tentez pas de « réguler » ses besoins physiologiques.

 Un bébé ou un bambin sait instinctivement ce dont il a besoin, au moment où il en a besoin.

Il sait quand il a froid ou faim, il le sait d’autant plus et d’autant mieux que ses parents lui permettent de faire ses propres expériences.

Bien des luttes pourraient être évitées si par exemple nous acceptions que notre enfant ait faim ou pas au moment des repas, mais aussi en dehors des heures prévues.

Par convention, nous mangeons à une heure précise, les enfants, eux, mangent quand leur corps le réclame.

A lire certains spécialistes de la nutrition, ils sont sur la bonne voie !

Concernant les repas, votre rôle pourrait consister à proposer des aliments sains, votre enfant, lui, choisira la quantité, la fréquence et les aliments.

 

12

Votre enfant grandit et commence à se déplacer…

Il veut toucher à tout, c’est tout à fait normal, il accomplit son travail d’être humain en développement.

Certains parents ont choisi d’adapter leur environnement en conséquence, et cette période de découverte a été plus reposante pour eux.

D’autres ne l’ont pas souhaité, et ont eu beaucoup plus de imites à poser...

La plupart ont opté pour une solution mixte qui a permis à leurs enfants de se familiariser progressivement avec la fragilité de certains objets.

 

13

Les confrontations surviennent d’autant plus que la curiosité et la mobilité de votre enfant augmentent et le poussent à l’exploration, il a un monde à découvrir.

 

Quelques idées pour accompagner votre enfant dans ses expériences :

- Un bambin (parfois à partir de deux ans) aime beaucoup participer

aux activités de la maison : rincer des légumes, apprendre à les

éplucher, à les couper, balayer, nettoyer le sol ou les vitres…

Lorsqu’un enfant est nourri par une activité qu’il aime, il peut

être très concentré, votre vigilance vous semblera moins nécessaire.

 

- Lorsqu’il s’empare d’un objet que vous ne souhaitez pas qu’il

touche, essayez d’en trouver un autre moins dangereux ou fragile

et qui présentera autant d’intérêt pour lui.

 

- S’il persiste à vouloir « toucher maladroitement » quelque chose

de délicat qui est précieux pour vous, empêchez-le fermement mais

tendrement de s’en approcher.

 

- Il est possible qu’il se mette alors à pleurer ou qu’il fasse une

crise de rage, c’est la conséquence logique de la frustration. Ecouter

ces manifestations très intenses de déception pourra peut-être

constituer pour vous un véritable défi. La plupart des crises

durent une quinzaine de minutes.

 

- Il est essentiel de protéger votre enfant du danger, le contenir peut

aider, des explications claires et concises également.

 

14

Vous trouverez d’autres options en réfléchissant avec votre partenaire, vos amis engagés sur la même voie que vous, d’autres parents qui travaillent au sein de groupes de soutien. Une

sélection de livres à la fin de ce fascicule vous aidera également sur ce chemin. Les solutions sont aussi nombreuses que les difficultés quise présentent chaque jour, il suffit de se poser ces questions :

 

Que puis-je mettre en oeuvre qui ne soit ni violent, ni punitif, ni excluant ?

Quelle solution créative ,légère, pourrais-je trouver ?

Cela permet très souvent d’amorcer le processus, et on devient de plus en plus capable de trouver des idées en dehors de nos conditionnements éducatifs, qui nous poussent à revenir inconsciemment aux anciennes « méthodes » et qui reviennent finalement à blesser les enfants.



 

15

Les « bonnes » habitudes.

Chaque famille a ses propres règles de vie. Comment les transmettre aux enfants sans menace,

chantage ou punition ?

C’est une question complexe, mais voici un embryon de réponse.

Prenons l’exemple du brossage des dents.

Vous avez peut-être commencé à brosser les dents de votre enfant quand il était bébé avec une brosse spéciale, en grandissant, il souhaite le faire lui-même. Tout va bien.

Que faire si votre situation n’est pas aussi idyllique (et nous sommes nombreux dans ce cas !) ?

Vous pouvez :

- L’accompagner chez un dentiste afin qu’il lui explique le bien fondé de l’hygiène dentaire, et la manière de s’y prendre. L’avis d’un professionnel a souvent plus de poids que nos récriminations désespérées.

- Jouer à se brosser les dents ensemble pendant un temps déterminé par une minuterie de cuisine, quand elle sonne c’est terminé.

- Vous brosser les dents assidûment. Votre enfant apprend surtout par imitation.

- Lui brosser les dents vous-mêmes, y compris s’il est grand, sans le forcer, plutôt en jouant, cela risque de le faire beaucoup rire !

- Le faire activement participer à la recherche de solutions.

16

Dans une situation classique de pose de limites, n’hésitez pas à dire « non », et, en même temps, soyez prêts à écouter la tristesse, la déception, ou la colère de votre enfant après ce refus.

Permettez à votre enfant d’exprimer un « non », il apprendra ainsi à se positionner en toute sécurité.

17

Lorsque votre enfant commet une maladresse par jeu, pour explorer, parce qu’il est fatigué ou stressé, il peut réparer tout simplement. Veillez à ce que cette réparation soit compatible avec son développement psychomoteur, proposez-lui toujours de l’aide.

Jouez aussi fréquemment que possible avec lui, le jeu est un moyen très efficace de se connecter à lui et de lui donner de l’attention.

...

19

Que faire si la colère vous submerge ?

- Isolez-vous si cela est possible. Certains parents se défoulent alors en criant ou en tapant dans un coussin, d’autres préfèrent partir faire un tour…

- Respirez profondément.

- Grognez comme un animal sauvage, ça peut aider aussi.

- Téléphonez à un(e) ami(e) et racontez-lui combien c’est difficile.

- Eloignez-vous toujours de votre enfant si vous sentez de la

violence monter en vous.

- Une fois la colère passée, essayez de retrouver ce qui l’a déclenchée,

cela vous aidera pour les prochaines crises.

Pensez à ses besoins, et aux vôtres.

 

20

Prenez soin de vous...

21

Chacun d’entre nous possède un réservoir affectif.

Lorsqu’il est plein, notre seuil de tolérance est très haut, nous vivons chaque événement avec optimisme et enthousiasme.

On pourrait dire que tout va bien dans notre vie.

 

22

Par contre, lorsque notre réservoir affectif est vide, notre seuil de tolérance est bas, nous sommes

fatigués, parasités par les soucis de la vie quotidienne, nous devenons alors infiniment

moins compréhensifs.

23

Pour un enfant, c’est exactement le même processus qui est à l’oeuvre.

Lorsque ses besoins sont comblés, y compris les besoins d’attention et de contact, il est joyeux et coopératif.

A l’inverse, lorsque son réservoir est vide, il n’a que peu de moyens de demander clairement ce dont il a besoin. Il va devenir agressif, cette agressivité n’est qu’un appel au secours.

Paradoxalement, il n’est pas attirant au moment où il a le plus grand besoin de nous.

24

Surtout …

Ne vous attendez pas à un résultat immédiat. Quand on essaie d’établir une relation de confiance avec son enfant, qu’on ne le frappe plus et qu’il n’est pas puni, on peut avoir le sentiment de sans cesse remettre notre ouvrage sur le métier.

 Nous ne soumettons plus notre enfant, nous n’attendons plus de lui une obéissance automatique. Nous sommes plutôt là pour l’aider à grandir, et grandir ne signifie pas apprendre à se soumettre. Cela signifie plutôt être en contact avec soi et les autres, apprendre à rechercher un équilibre entre nos besoins et ceux des autres, savoir établir des priorités, devenir conscient...

 Il faut du temps pour apprendre le monde !

Comprendre notre propre enfance

Dans son livre « La connaissance interdite », Alice Miller disait qu’en chacun de nous se trouve une pièce où sont enfermés tous nos vieux monstres (toutes nos blessures d’enfant), et elle ajoutait que seuls nos enfants détiennent la clé de cet endroit terrifiant. Nos enfants réactivent nos vieilles blessures, à nous de les identifier et de les travailler afin de ne plus être entravé par elles.

Nos bambins nous mettent parfois brutalement face à nous-mêmes et à notre histoire, c’est l’occasion de prendre conscience de ce qu’a été notre vie d’enfant.

25

Et profitez bien de votre vie de famille, le temps passe très vite !

Le fait de vouloir leur donner ce que nous n’avons pas reçu génère bien des conflits et des tiraillements.

Alors n’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls dans cette aventure :

Essayez de ne pas vous isoler.

Pensez à votre propre soutien, et organisez-le.

Ayez confiance dans votre capacité à trouver des solutions respectueuses pour poser les limites à vos enfants.

Contactez des associations qui valorisent le soutien de parent à parent, qui organisent des groupes de paroles.

Sur Internet des groupes de soutien existent, ainsi que de nombreux sites qui publient des articles ou des témoignages parfois très motivants.

Lisez tout ce qui peut vous encourager dans votre démarche, et informezvous !

Si vous en avez l’occasion formez-vous aux techniques de communication interpersonnelles.

26

Il n’y a pas de «bonne» fessée

Un tract à diffuser largement autour de vous

Pourquoi les fessées, les gifles et même des coups apparemment anodins comme

les tapes sur les mains d’un bébé sont-elles dangereuses ?

Elles lui enseignent la violence, par l’exemple qu’elles en donnent.

Elles détruisent la certitude sans faille d’être aimé dont le bébé a besoin.

Elles créent une angoisse : celle de l´attente de la prochaine rupture.

Elles sont porteuses d’un mensonge : elles prétendent être éducatives alors qu’en

réalité elles servent aux parents à se débarrasser de leur colère et que, s’ils frappent,

c’est parce qu’ils ont été frappés enfants.

Elles incitent à la colère et à un désir de vengeance qui restent refoulés et qui

s’exprimeront plus tard.

Elles programment l’enfant à accepter des arguments illogiques ( je te fais mal

pour ton bien) et les impriment dans son corps.

Elles détruisent la sensibilité et la compassion envers les autres et envers soi-même,

et limitent ainsi les capacités de connaissance.

Quelles leçons le bébé retient-il des fessées et autres coups ?

Que l’enfant ne mérite pas le respect.

Que l’on peut apprendre le bien au moyen d’une punition (ce qui est faux, en

réalité, les punitions n’apprennent à l’enfant qu’à vouloir lui-même punir).

Qu’il ne faut pas sentir la souffrance, qu’il faut l’ignorer, ce qui est dangereux

pour le système immunitaire.

Que la violence fait partie de l’amour (leçon qui incite à la perversion).

Que la négation des émotions est salutaire (mais c’est le corps qui paie le prix

pour cette erreur, souvent beaucoup plus tard).

Qu’il ne faut pas se défendre avant l’âge adulte.

C’est le corps qui garde en mémoire toutes les traces nocives des supposées «bonnes

fessées».

Comment se libère-t-on de la colère refoulée ?

27

Dans l’enfance et l´adolescence :

On se moque des plus faibles.

On frappe ses copains et copines.

On humilie les filles.

On agresse les enseignants.

On vit les émotions interdites devant la télé ou les jeux vidéo en s’identifiant aux

héros violents. (Les enfants jamais battus s’intéressent moins aux films cruels et

ne produiront pas de films atroces, une fois devenus adultes).

A l’âge adulte :

On perpétue soi-même la fessée, apparemment comme un moyen éducatif efficace,

sans se rendre compte qu’en vérité on se venge de sa propre souffrance sur la prochaine

génération.

On refuse (ou on n’est pas capable) de comprendre les relations entre la violence

subie jadis et celle répétée activement aujourd’hui. On entretient ainsi l’ignorance

de la société.

On s’engage dans les activités qui exigent de la violence.

On se laisse influencer facilement par les discours des politiciens qui désignent des

boucs émissaires à la violence qu’on a emmagasinée et dont on peut se débarrasser

enfin sans être puni : races « impures », ethnies à « nettoyer », minorités sociales

méprisées.

Parce qu’on a obéi à la violence enfant, on est prêt à obéir à n’importe quelle autorité

qui rappelle l’autorité des parents, comme les Allemands ont obéi à Hitler, les Russes

à Staline, les Serbes à Milosevic.

Inversement, on peut prendre conscience du refoulement, essayer de comprendre

comment la violence se transmet de parents à l’enfant et cesser de frapper les enfants

quel que soit leur âge. On peut le faire (beaucoup y ont réussi) aussitôt qu’on a

compris que les seules vraies raisons de donner des coups «éducatifs» se cachent

dans l’histoire refoulée des parents.

Alice Miller

Chacun est libre de diffuser ce texte,

sous condition de ne rien y changer.

Jeudi 22 Mai 2003

28

Bibliographie :

Pour comprendre les effets nocifs des punitions corporelles

“La fessée”, Olivier Maurel, Editions La Plage.

“C’est pour ton bien”, Alice Miller, Editions Aubier.

“La connaissance interdite”, Alice Miller, Editions Aubier.

“Faut-il battre les enfants ?”, Jacqueline Cornet, Editions Hommes et perspectives.

Pour poser les limites autrement

“Parents efficaces”, Thomas Gordon, Editions Marabout.

“Eduquer sans punir”, Thomas Gordon, Editions de l’Homme.

“Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs”, Marshall Rosenberg,

Editions Syros.

“Poser des limites à son enfant et le respecter”, Catherine Dumonteil-Kremer,

Editions Jouvence.

“Jouons ensemble autrement, poser les limites et relâcher les tensions par le jeu”,

Catherine Dumonteil-Kremer, Editions La Plage.

“Comprendre les émotions de son enfant”, Isabelle Filliozat, Editions Marabout.

“Pleurs et colères des enfants et des bébés”, Aletha Solter, Editions Jouvence.

“Parentalité sans violence”, Claude Suzanne Didierjean-Jouveau, Editions Jouvence.

“Jalousie et rivalité entre frères et soeurs”, Faber et Mazlich, Edition Stock.

Pour comprendre les besoins de nos enfants

“Bien comprendre les besoins de son enfant”, Aletha Solter, Editions Jouvence.

“Elever son enfant… Autrement”, Catherine Dumonteil-Kremer, Editions La Plage.

“Que se passe-t-il en moi ?”, Isabelle Filliozat, Edition Lattès.

“Le quotidien avec mon enfant”, Jeannette Toulemonde, Editions L’instant présent.

Quelques journaux destinés aux parents

« L’enfant et la vie », le trimestriel des parents chercheurs, depuis trente ans ce

périodique prend position pour le respect des enfants.

164 rue de Lille, 59420 Mouvaux.

www.lenfantetlavie.fr

« Grandir autrement », un bimensuel tout récent, qui a déjà publié un excellent

hors série sur le thème de la non-violence dans l’éducation.

5 rue Colmar 80090 Amiens.

www.grandirautrement.com

29

« Ressources parents », le bulletin de La Maison de L’Enfant,

dédié au soutien des parents.

Ressources parents / Gaelle Benoit, Le village, 05000 Fouillouse.

www.lamaisondelenfant.org

Réseau de soutien sur le net

, la liste de discussion « Parents conscients »,

créée et modérée par la Maison de l’Enfant :

http://fr.groups.yahoo.com/group/Parents_conscients

Autres ressources :

Le site de l’association “Ni claques ni fessées” :

http://www.niclaquesnifessees.org/

Le site de l’Observatoire de la Violence Educative Ordinaire :

http://www.oveo.org/

Le site d’Alice Miller :

http://www.alice-miller.com/index_fr.php

Le site de La Maison de L’enfant :

http://www.lamaisondelenfant.org

Si vous souhaitez participer à la journée de la non violence éducative le 30 avril :

- Joignez-vous à un groupe de parents, toutes les initiatives

régionales sont signalées sur le site de La Maison de L’Enfant.

- Animez une réunion et inscrivez-vous sur la liste des organisateurs :

http://fr.groups.yahoo.com/group/journeedu30avril

- Diffusez ce livret autour de vous.

- Pour tout renseignement sur cette journée dans votre région :

CONTACTEZ-NOUS !

La Maison de L’Enfant

Tél. : 00.33.(0)4.92.56.14.01 ou 02.97.39.86.57

Email: journeedu30avril@yahoo.fr

Site web : www.lamaisondelenfant.org

30

Catherine Dumonteil-Kremer

cdumonteilkremer.com

Illustration : Elsa Pastor

delespoir.com

avec le concours de :

Anne-Marie Bellorget, Christian Cools

Mise en page : Noémie Renevey

Plaquette de La Maison de L’Enfant pour

la journée de la non violence éducative.

Chacun est libre de reproduire ce fascicule

à la condition de ne rien y changer.

Edité par La Maison de l’Enfant, 2007.

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 10:17

114Il n’y a pas de «bonne» fessée

Un tract à diffuser largement autour de vous

 

"Pourquoi les fessées, les gifles et même des coups apparemment anodins comme les tapes sur les mains d’un bébé sont-elles dangereuses ?

Elles lui enseignent la violence, par l’exemple qu’elles en donnent.

Elles détruisent la certitude sans faille d’être aimé dont le bébé a besoin.

 Elles créent une angoisse : celle de l´attente de la prochaine rupture.

Elles sont porteuses d’un mensonge : elles prétendent être éducatives alors qu’en réalité elles servent aux parents à se débarrasser de leur colère et que, s’ils frappent, c’est parce qu’ils ont été frappés enfants.

Elles incitent à la colère et à un désir de vengeance qui restent refoulés et qui s’exprimeront plus tard.

Elles programment l’enfant à accepter des arguments illogiques ( je te fais mal pour ton bien) et les impriment dans son corps.

Elles détruisent la sensibilité et la compassion envers les autres et envers soi-même, et limitent ainsi les capacités de connaissance.

Quelles leçons le bébé retient-il des fessées et autres coups ?

Que l’enfant ne mérite pas le respect.

Que l’on peut apprendre le bien au moyen d’une punition (ce qui est faux, en réalité, les punitions n’apprennent à l’enfant qu’à vouloir lui-même punir).

Qu’il ne faut pas sentir la souffrance, qu’il faut l’ignorer, ce qui est dangereux pour le système immunitaire. Que la violence fait partie de l’amour (leçon qui incite à la perversion).

Que la négation des émotions est salutaire (mais c’est le corps qui paie le prix pour cette erreur, souvent beaucoup plus tard).

Qu’il ne faut pas se défendre avant l’âge adulte.

C’est le corps qui garde en mémoire toutes les traces nocives des supposées «bonnes fessées».

Comment se libère-t-on de la colère refoulée ?  Dans l’enfance et l´adolescence :

On se moque des plus faibles.

On frappe ses copains et copines.

On humilie les filles.

 On agresse les enseignants.

On vit les émotions interdites devant la télé ou les jeux vidéo en s’identifiant aux héros violents. (Les enfants jamais battus s’intéressent moins aux films cruels et ne produiront pas de films atroces, une fois devenus adultes).

A l’âge adulte : On perpétue soi-même la fessée, apparemment comme un moyen éducatif efficace, sans se rendre compte qu’en vérité on se venge de sa propre souffrance sur la prochaine génération.

On refuse (ou on n’est pas capable) de comprendre les relations entre la violence subie jadis et celle répétée activement aujourd’hui. On entretient ainsi l’ignorance de la société.

On s’engage dans les activités qui exigent de la violence.

On se laisse influencer facilement par les discours des politiciens qui désignent des boucs émissaires à la violence qu’on a emmagasinée et dont on peut se débarrasser enfin sans être puni : races « impures », ethnies à « nettoyer », minorités sociales méprisées.

Parce qu’on a obéi à la violence enfant, on est prêt à obéir à n’importe quelle autorité qui rappelle l’autorité des parents, comme les Allemands ont obéi à Hitler, les Russes à Staline, les Serbes à Milosevic.

Inversement, on peut prendre conscience du refoulement, essayer de comprendre comment la violence se transmet de parents à l’enfant et cesser de frapper les enfants quel que soit leur âge. On peut le faire (beaucoup y ont réussi) aussitôt qu’on a compris que les seules vraies raisons de donner des coups «éducatifs» se cachent dans l’histoire refoulée des parents."

 

Alice Miller Chacun est libre de diffuser ce texte, sous condition de ne rien y changer. Jeudi 22 Mai 2003

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 14:35

49

J'ai choisi de vous faire partager cet extrait du livre d'Olivier Maurel, "La Fessée", qui explique les raisons pour lesquelles il est important de renoncer aux châtiments corporels...

Bonne lecture

Chez BBMaternés

 

Extrait de « La Fessée » questions sur la violence éducative écrit par Olivier Maurel

"Pourquoi faut-il renoncer aux châtiments corporels?

 

Comment savons-nous aujourd'hui qu'il faut renoncer aux punitions corporelles à cause de leurs dangers?

 

Nous en avons maintenant la certitude grâce aux recherches sur la formation et le fonctionnement du cerveau. On sait maintenant qu'à la naissance, le cerveau des enfants et leur système nerveux sont inachevés et qu'ils se construisent tout au long de leur enfance. Ainsi, à la naissance, le cerveau de l'enfant a le cinquième du poids de celui d'un adulte. Les quatre autres cinquièmes se développent dans les années d'enfance et de jeunesse. Ce sont en fait les circuits de neurones, les cellules du cerveau, qui, en s'étendant et en se complexifiant augmentent le volume du cerveau. Celui-ci n'atteint 70% de son poids qu'au début de la troisième année. C'est pourquoi les jointures des os de notre crâne ne se ferment définitivement qu'à l'âge adulte. Si pendant cette période ou une partie de cette période, l'enfant est fréquemment soumis à des stress, le développement du cerveau peut être perturbé. Or, c'est précisément pendant cette période que les punitions corporelles lui sont appliquées.

(...)

Pour un bon équilibre de la personnalité, il faut que les émotions aient pu se développer normalement et que le cerveau cognitif ait appris à les reconnaître et à les contrôler. Or, quand le cerveau est soumis pendant son développement à des stress trop fréquents, et qui ne peuvent pas s' évacuer dans la fuite ou l'autodéfense, les capacités du cerveau sont diminuées, le développement des neurones se fait mal, et certains neurones sont même atteints de lésions. Ainsi, Daniel Goleman qui a résumé dans son livre L'Intelligence émotionelle, les recherches sur le cerveau des émotions, écrit : « le fait d'être battu de manière répétée, au gré de l'humeur d'un parent, déforme le penchant naturel des enfants à l'empathie.(...) De toute évidence, les enfants maltraités traitent les autres comme ils l'ont été eux-mêmes. Et leur dureté n'est qu'une forme extrême de celle que manifestent les enfants que leurs parents critiquent, menacent et punissent sévèrement.

(...)

 

 Les châtiments corporels sont-ils efficaces?

 

Dans l'immédiat, l'enfant frappé obéit souvent à l'ordre qu'il a reçu par peur des coups. Mais c'est aussi pour lui la première expérience de la lâcheté. Souvent, il recommence à la première occasion, mais en cachette : première expérience de l'hypocrisie. Enfin, il peut prendre plaisir à défier ses parents : première expérience de la provocation. Lâcheté, hypocrisie, provocation : est-ce vraiment ce que les parents veulent apprendre aux enfants?

(...)

 L'efficacité apparente et à court terme que peuvent avoir des coups s'atténue très rapidement avec l'accoutumance, et l'on voit beaucoup de parents donner à tout bout de champ des gifles à leur enfant, sans la moindre conviction et sans que leur enfant leur obéisse pour autant."

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 09:28

Voici un interview d'Edwige Antier provenant de Famili.fr91.

Je vous souhaite bonne lecture et bonne réflexion.

Au plaisir

Chez BBMaaternés

Entretien avec Edwige Antier

par Elodie Benarousse 27/05/2010 | 00:00

 

 Dans son livre L'autorité sans fessées, Edwige Antier, pédiatre et députée, conseille les parents sur l'éducation de leurs enfants. Par son expérience, elle démontre qu'il est possible d'exercer son autorité sans fessées, ni violences verbales.

 

Selon Edwige Antier, pédiatre, députée et auteure du livre L'autorité sans fessées, il est possible d'exercer son autorité parentale sans fessées, ni violences verbales.

 

Quelles peuvent être les conséquences physiques ou psychologiques d'une fessée sur un enfant ?

Une fessée, cela ne paraît pas grave, mais en réalité, c'est humiliant pour l'enfant. Par ailleurs, on lui fait comprendre que lorsqu'on n'est pas content, on peut agresser l'autre et le taper puisqu'on résoud un problème par la violence. Une étude américaine menée auprès de 2500 enfants a récemment montré que les enfants ayant reçu une fessée à 3 ans sont devenus plus agressifs à 5 ans (lire notre article "La fessée rendrait les enfants plus agressifs"). Par ailleurs, la fessée diminue l'estime du tout-petit, l'endurcit (c'est le "même pas mal"), le rend sournois (il risque de dissimuler sa bêtise pour ne pas se faire gronder) et lui donne une mauvaise idée des adultes.

 

Quels conseils donner aux parents qui estiment qu'une fessée fait partie de l'éducation et permet de se faire respecter ? Quelle est votre méthode ?

La plupart du temps, les mamans sont débordées. Elles voudraient ne pas taper leur enfant et trouver une autre solution, et la plupart ont peur d'être stigmatisées comme étant de mauvaises mères. Mais il faut réfléchir à ce que peut ressentir un tout-petit lorsqu'il reçoit une fessée. Ma méthode repose donc sur quatre principes fondamentaux :

- Nourrir la curiosité de l'enfant en lui proposant des activités, afin d'éviter l'ennui qui peut le pousser à faire des bêtises,

- Faire diversion, trouver des idées ou du matériel qui attireront son attention sur autre chose,

- En cas de provocation, l'exclusion ou encore le "Time out" permet au parent et à l'enfant de s'isoler chacun de son côté tout en s'occupant, ce qui est différent du "coin" qui humilie le tout-petit,

- Savoir se faire aider, construire son réseau (famille, amis, grands-parents), savoir déléguer certaines tâches au papa et se renseigner auprès des maisons de parentalité...

 

La fessée se donne de génération en génération. Pensez-vous que ce geste est en train de diminuer en France, au même titre que la ceinture ou le martinet ?

Je suis convaincue que les parents sont conscients qu'une fessée ne sert à rien, certains regrettent même leur geste après l'avoir donné. Ce sentiment de culpabilité n'est en réalité pas toujours justifié puisqu'ils croient bien faire. Ils reproduisent en effet ce que leurs parents et leurs grand-parents ont fait pour élever leurs enfants, en leur précisant "Tu l'as bien méritée". Mais les mentalités évoluent de plus en plus puisque les couples cherchent aujourd'hui d'autres solutions pour exercer leur autorité.

 

Qu'en est-il de la proposition de loi que vous avez déposée à l'Assemblée nationale pour interdire en France les châtiments corporels sur les enfants ?

Un châtiment corporel, c'est une main levée délibérée destinée à punir. J'ai donc déposé une proposition de loi visant à interdire cette punition dans le Code civil. Il ne s'agit pas de condamner les parents qui donnent une fessée à leur enfant mais d'édicter les bonnes pratiques. J'ai récemment été reçue à Strasbourg au Conseil de l'Europe, qui me soutient dans ma démarche. Cette proposition a déjà été votée dans 18 pays européens. L'Espagne, l'Allemagne et le Portugal l'ont récemment inscrite dans leur code et les effets sont positifs. J'ai bon espoir pour que la France suive ce même principe.

 

Pouvons-nous dire alors que la France mérite "une bonne fessée ?"

Oui, exactement ! La France est le pays des Droits de l'Homme. Pourtant, c'est également un des derniers à ne pas avoir abolit les châtiments corporels sur les enfants.

 

Selon vous, que faudrait-il d'autre pour changer les mentalités des parents ?

Etant inscrite au Code civil et non au Code pénal, cette proposition de loi permettra d'avertir et de sensibiliser les futurs et jeunes parents, notamment lors d'un mariage. Si les enfants veulent ensuite en parler, les parents pourront alors bénéficier de stages d'aide à la parentalité. L'objectif étant avant tout de sensibiliser la population, de changer les mentalités et cela passe également par différentes campagnes qui inciteraient à trouver des solutions autres que la violence pour éduquer les enfants.

 

Voici la source de mon document : http://www.famili.fr/,entretien-avec-edwige-antier,487,72727.asp

 

 

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 11:35

3Dès la petite enfance, ne pas maltraiter un enfant et le respecter sont des notions indispensables à intégrer en tant que parent pour son bon développement.

 

Parce que certains parents sont dans l'ignorance des effets de cette violence éducative ordinaire.

 

Seulement parfois, il suffit juste de se poser au moins la question sur les effets nocifs "d'une simple petite tape" ou d'une "moquerie"et de s'informer vers d'autres alternatives de communication. 

 

Mais que veut dire "maltraiter un enfant" et quelles sont les impacts sur l'enfant de cette maltraitance trop répandue? 

 

Voici un article écrit par Alice Miller qui décrit le phénomène tel qu'il existe vraiment dans notre société.

 

Pour ceux qui sont intéressés par ce sujet si tabou dans notre société, je vous invite à visiter le site d'Alice Miller :  http://www.alice-miller.com/index_fr.php qui vous apportera beaucoup d'informations et de pistes de réflexions sur la Maltraitance de l'enfant et ses effets nocifs.

 

Bonne lecture et bonne reflexion...

  

Chez BBMaternés

 

 

 

"par Alice Miller

La Maltraitance, l'Abus de l'Enfant

 C'est quoi?



Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l'exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu'ils blessent l'intégrité et la dignité de l'enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C'est à l'âge adulte que l'enfant maltraité jadis commencera à en souffrir et en faire souffrir les autres. Il ne s'agit pas là d'un problème de la famille uniquement, mais de toute la société parce que les victimes de cette dynamique de violence, transformées en bourreaux, se vengent souvent sur des nations entières, comme le montrent les génocides de plus en plus fréquents sous des dictatures atroces comme celle de Hitler. Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu'ils utiliseront adultes en croyant à ce qu'on leur a dit : qu'ils ont mérité les punitions et qu'ils étaient battus « par amour ». Ils ne savent pas qu'en vérité la seule raison des punitions qu'ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.

C'est comme ça que l'ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne fois à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Presque tous les enfants reçoivent des coups quand ils commencent à marcher et toucher les objets qui ne doivent pas être touchés. Cela se passe exactement à l'age quand le cerveau humain se structure (entre 0 et 3 ans). Là, l'enfant doit apprendre de ses models la gentillesse et l'amour mais jamais, en aucun cas, la violence et les mensonges (comme: « je te bas pour ton bien et par amour »). Heureusement, il y en a des enfants maltraités qui recoivent l'amour et la protection chez les "témoins sécourables" dans leur entourage.

www.alice-miller.com
© 2010 Alice Miller"

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 07:38

11

A l'occasion de la Journée Nationale

de la Non Violence Educative

 

Cette journée sur la NON VIOLENCE EDUCATIVE organisée chaque année dans plusieurs villes de France nous permet à tous de connaître d'autres alternatives éducatives sans fessées, ni punitions à travers des diverses animations dans les rues, les parcs et les grandes places des villes.

 

Peut-être que certains parents ne connaissent pas encore ces alternatives et veulent en savoir un peu plus sur ce sujet si important!.

 

Il faut savoir que nombreux d'entre-nous ont déjà subi ce qu'on appelle la Violence Educative Ordinaire, c'est-à-dire, avoir déjà reçu des fessées, des tapes, des gifles.... qui sont soit disant pour notre bien, pour le bien de nos enfants. Parce que nos parents voulaient le meilleur pour nous, parce que les parents sont pris constamment dans un engrenage éducatif, cette maltraitance est révélée bénéfique sur l'éducation des enfants... mais à quelle prix!!!

 

Cependant, Alice Miller et Olivier Maurel ont un tout autre discours. Ils nous amène à s'interroger sur la valeur éducative d’une fessée et la première chose qu’un enfant apprend quand il est frappé, c’est à frapper et notamment à frapper les êtres plus petits et plus faibles que lui. Aussi quand on est plus fort, on peut user de la violence pour se faire obéir. Voilà le message que retient l’enfant. Pourtant, aujourd’hui, c’est une vision des rapports humains que certains parents ne veulent plus transmettre à leurs enfants trop souvent considérée dans notre société comme normale.

Nombreuses études ont été faites sur le développement du cerveau de l'enfant et nous savons désormais qu'il se structure pendant ces 4 premières années de la vie. Il ne faut en aucun cas apprendre à l'enfant la violence car elle sera enregistrée à jamais dans son corps et plus tard l'amènera à son tour à devenir violent.

Nous pouvons éviter à nos enfants, dès nourrisson, d'avoir des comportements violents et autodestructeurs. Aujourd'hui, grâce aux nombreux moyens de communication, l'information est très accessible à tous et pour cela il est important d'ouvrir les yeux sur la réalité et de continuer à lutter contre ce grand problème de société tous ensemble.

Je tenais à vous faire part de cet article diffusé dans un tract écrit par Alice Miller, psychothérapeute et écrivaine qui a l'aide de ses livres, articles, tracts, interviews, nous montre que  « la maltraitance des enfants produit non seulement des enfants malheureux et perturbés, des adolescents destructeurs et des parents mal traitants, mais aussi une société perturbée qui fonctionne si souvent d'une façon extrêmement irrationnelles ».

Voici le lien où vous trouverez ce tract et d'autres encore tous autant intéressants : http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=2 

Je vous souhaite bonne lecture et bonne réflexion

Chez BBMaternés

 

 par Alice Miller

Il n'y a pas de "bonne fessée" !

Pourquoi les fessées, les gifles et même des coups apparemment anodins comme les tapes sur les mains d'un bébé sont-elles dangereuses ?

  1. Elles lui enseignent la violence, par l'exemple qu'elles en donnent.

  2. Elles détruisent la certitude sans faille d'être aimé dont le bébé a besoin.

  3. Elles créent une angoisse : celle de l´attente de la prochaine rupture.

  4. Elles sont porteuses d'un mensonge : elles prétendent être éducatives alors qu'en réalité elles servent aux parents à se débarrasser de leur colère et que, s'ils frappent, c'est parce qu'ils ont été frappés enfants.

  5. Elles incitent à la colère et à un désir de vengeance qui restent refoulés et qui s'exprimeront plus tard.

  6. Elles programment l'enfant à accepter des arguments illogiques ( je te fais mal pour ton bien) et les impriment dans son corps.

  7. Elles détruisent la sensibilité et la compassion envers les autres et envers soi-même et limitent ainsi les capacités de connaissance.

Quelles leçons le bébé retient-il des fessées et d'autres coups?

  1. Que l'enfant ne mérite pas le respect.

  2. Que l'on peut apprendre le bien au moyen d'une punition (ce qui est faux, en réalité, les punitions n'apprennent l'enfant qu'à vouloir lui-même punir).

  3. Qu'il ne faut pas sentir la souffrance, qu'il faut l'ignorer, ce qui est dangereux pour le système immunitaire.

  4. Que la violence fait partie de l'amour (leçon qui incite à la perversion).

  5. Que la négation des émotions est salutaire (mais c'est le corps qui paie le prix pour cette erreur, souvent beaucoup plus tard).

  6. Qu'il ne faut pas se défendre avant l'âge adulte.

C'est le corps qui garde en mémoire toutes les traces nocives des supposées "bonnes fessées".

Comment se libère-t-on de la colère refoulée?

Dans l'enfance et l'adolescence :

  1. On se moque des plus faibles.

  2. On frappe ses copains et copines.

  3. On humilie les filles.

  4. On agresse les enseignants.

  5. On vit les émotions interdites devant la télé ou les jeux vidéo en s'identifiant aux héros violents. (Les enfants jamais battus s'intéressent moins aux films cruels et ne produiront pas de films atroces, une fois devenus adultes).

 

A l'âge adulte :

  1. On perpétue soi-même la fessée, apparemment comme un moyen éducatif efficace, sans se rendre compte qu'en vérité on se venge de sa propre souffrance sur la prochaine génération.

  2. On refuse (ou on n'est pas capable) de comprendre les relations entre la violence subie jadis et celle répétée activement aujourd'hui. On entretient ainsi l'ignorance de la société.

  3. On s'engage dans les activités qui exigent de la violence.

4. On se laisse influencer facilement par les discours des politiciens qui désignent des boucs émissaires à la violence qu'on a emmagasinée et dont on peut se débarrasser enfin sans être puni: races " impures ", ethnies à " nettoyer ", minorités sociales méprises.

5. Parce qu'on a obéi à la violence enfant, on est prêt à obéir à n'importe quel autorité qui rappelle l'autorité des parents, comme les Allemands ont obéi à Hitler, les Russes à Staline, les Serbes à Milosevic.

Inversement, on peut prendre conscience du refoulement, essayer de comprendre comment la violence se transmet de parents à l'enfant et cesser de frapper les enfants quel que soit leur âge. On peut le faire (beaucoup y ont réussi) aussitôt qu'on a compris que les seules vraies raisons de donner des coups "éducatifs" se cachent dans l'histoire refoulée des parents.

www.alice-miller.com
© 2010 Alice Miller

 



                                                                                                                                                             



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