A l'occasion de la Journée Nationale
de la Non Violence Educative
Cette journée sur la NON VIOLENCE EDUCATIVE organisée chaque année dans plusieurs villes de France nous permet à tous de connaître d'autres alternatives éducatives sans fessées, ni punitions à travers des diverses animations dans les rues, les parcs et les grandes places des villes.
Peut-être que certains parents ne connaissent pas encore ces alternatives et veulent en savoir un peu plus sur ce sujet si important!.
Il faut savoir que nombreux d'entre-nous ont déjà subi ce qu'on appelle la Violence Educative Ordinaire, c'est-à-dire, avoir déjà reçu des fessées, des tapes, des gifles.... qui sont soit disant pour notre bien, pour le bien de nos enfants. Parce que nos parents voulaient le meilleur pour nous, parce que les parents sont pris constamment dans un engrenage éducatif, cette maltraitance est révélée bénéfique sur l'éducation des enfants... mais à quelle prix!!!
Cependant, Alice Miller et Olivier Maurel ont un tout autre discours. Ils nous amène à s'interroger sur la valeur éducative d’une fessée et la première chose qu’un enfant apprend quand il est frappé, c’est à frapper et notamment à frapper les êtres plus petits et plus faibles que lui. Aussi quand on est plus fort, on peut user de la violence pour se faire obéir. Voilà le message que retient l’enfant. Pourtant, aujourd’hui, c’est une vision des rapports humains que certains parents ne veulent plus transmettre à leurs enfants trop souvent considérée dans notre société comme normale.
Nombreuses études ont été faites sur le développement du cerveau de l'enfant et nous savons désormais qu'il se structure pendant ces 4 premières années de la vie. Il ne faut en aucun cas apprendre à l'enfant la violence car elle sera enregistrée à jamais dans son corps et plus tard l'amènera à son tour à devenir violent.
Nous pouvons éviter à nos enfants, dès nourrisson, d'avoir des comportements violents et autodestructeurs. Aujourd'hui, grâce aux nombreux moyens de communication, l'information est très accessible à tous et pour cela il est important d'ouvrir les yeux sur la réalité et de continuer à lutter contre ce grand problème de société tous ensemble.
Je tenais à vous faire part de cet article diffusé dans un tract écrit par Alice Miller, psychothérapeute et écrivaine qui a l'aide de ses livres, articles, tracts, interviews, nous montre que « la maltraitance des enfants produit non seulement des enfants malheureux et perturbés, des adolescents destructeurs et des parents mal traitants, mais aussi une société perturbée qui fonctionne si souvent d'une façon extrêmement irrationnelles ».
Voici le lien où vous trouverez ce tract et d'autres encore tous autant intéressants : http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=2
Je vous souhaite bonne lecture et bonne réflexion
Chez BBMaternés
Il n'y a pas de "bonne fessée" !Pourquoi les fessées, les gifles et même des coups apparemment anodins comme les tapes sur les mains d'un bébé sont-elles dangereuses ?
Quelles leçons le bébé retient-il des fessées et d'autres coups?
C'est le corps qui garde en mémoire toutes les traces nocives des supposées "bonnes fessées". Comment se libère-t-on de la colère refoulée?Dans l'enfance et l'adolescence :
|
A l'âge adulte :
4. On se laisse influencer facilement par les discours des politiciens qui désignent des boucs émissaires à la violence qu'on a emmagasinée et dont on peut se débarrasser enfin sans être puni: races " impures ", ethnies à " nettoyer ", minorités sociales méprises. 5. Parce qu'on a obéi à la violence enfant, on est prêt à obéir à n'importe quel autorité qui rappelle l'autorité des parents, comme les Allemands ont obéi à Hitler, les Russes à Staline, les Serbes à Milosevic. Inversement, on peut prendre conscience du refoulement, essayer de comprendre comment la violence se transmet de parents à l'enfant et cesser de frapper les enfants quel que soit leur âge. On peut le faire (beaucoup y ont réussi) aussitôt qu'on a compris que les seules vraies raisons de donner des coups "éducatifs" se cachent dans l'histoire refoulée des parents.
www.alice-miller.com
|
commenter cet article …