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Ma Présentation

  • : Chez BBMaternés
  • : Bienvenue sur mon blog "Chez BBMaternés" où vous trouverez des informations pour vous accompagner dans votre adaptation familiale de retour de la maternité, et aussi pour vous faciliter certains aspect de notre plus beau métier de parent à travers le Maternage. Aussi, je profite de vous faire partager ma Photothèque qui se construit à travers une belle passion.
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Mon Profil

  • Chez BBMaternés
  • Je suis Accompagnante Postnatale en cours de certification et je tiens à vous apporter davantage d'informations sur la périnatalité au fil de vos balades Chez BBMaternés.
  • Je suis Accompagnante Postnatale en cours de certification et je tiens à vous apporter davantage d'informations sur la périnatalité au fil de vos balades Chez BBMaternés.

Un partage constant

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Passionnée de Périnatalité depuis mon enfance, je suis devenue Accompagnante Postnatale pour Soutenir, Aider et Informer les futurs et jeunes parents sur des sujets phares autour de la naissance.

En cours de certification dans l'accompagnement postnatal au Centre En Périnatalité du Québec à distance, je vais à la recherche des clés qui vont pouvoir vous guider vers des choix éclairés sur votre propre maternage.

Apporter du soutien durant ce grand moment de votre vie est très précieux pour se sentir écouter, compris et trouver des réponses à vos questions.

AussiChez BBMaternés essaye de faire passer un message de parentage proche des rythmes et besoins de nos tous petits, ainsi que sur l'éducation respectueuse et sans violence des enfants.

Pour autant, Chez BBMaternés ne souhaite pas émettre de jugement de valeur : à chacun d’y prendre les informations qui l’intéressent et de laisser ce qui ne lui convient pas.

D'autres part, vous découvrirez  un mariage de 2 passions qui se couplent en une  réelle chaleur humaine. Au fil de vos lectures vous pourrez apprécier mon  goût pour l'écriture de textes informatifs et différents albums photos que j'ai crée au fil de mes longues randonnées en montagne.

Je vous souhaite une bonne balade Chez BBMaternés!!!

Chaleureusement

Chez BBMaternés

Mes propres articles

Voici la liste de mes propres articles que je rédige au cours de mes formations :

- L'expérience de devenir une mère  

- Le sommeil partagé25, mode d'emploi

- A l'occasion de la Journée Nationale de la Non Violence Educative

- La réalité : conciliation "études-famille"

- Une relation d'échanges constants entre les parents et le bébé

 La communication du nouveau-né : Quelles sont les caractéristiques Expressives d'un nourrisson? Comment écouter et comprendre ses émotions? 

- L'importance de la présence paternelle dès la grossesse

- Les problèmes courants de l'allaitement

- la durée de l'allaitement maternel

- Interview de Grossesse Zen

- Interview avec Amarekin

- L'allaitement long, le "sevrage naturel"

- Le plus gros défi de l'allaitement passé 6 mois

 

Ma bibliothèque

59

 

  - L'instinct maternel apprivoisé, de Monique Morin et Nicole Marinier

 -  La Féssée questions sur l'éducation éducative, Olivier Maurel, La Plage éditeur

- Partager le sommeil de son enfant, Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, Jouvence éditions

- Libres de savoir, ouvrir les yeux sur notre propre histoire, Alice Miller, Flammarion

  - Au coeur des émotions de l'enfant, Isabelle Filliozat, Marabout

 - Naître tout simplement, J.Lavillonnière et E. Clémentz, L'Harmattan

- Planète Maternage, choisir d'élever ses enfants autrement, Catherine Piraud-Rouet, Marabout

 

 

Chez BBMaternés sur Facebook!

 Vous pouvez retrouver Chez BBMaternés sur Facebook!!!  

  

 

 

 

 

 

 

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Ma bannière de présentation

BANNIERE 2

19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 22:15

 PARTIE 2 et fin

 

 

6/ Pour quels symptômes une femme enceinte vient-elle consulter?

 

Ces symptômes peuvent la toucher elle -son corps et/ou ses émotions- ou son enfant in utero.

Voici la liste des symptômes touchant la mère-en-devenir : saignement, contractions, douleur au ventre ou au dos, fatigue, inconfort due à la position du fœtus, insomnie, nausées, vomissements, angoisse, pression sanguine trop basse ou trop élevée (et pré-éclampsie), anémie, diabète gestationnel, etc.

Voici la liste des symptômes touchant le fœtus : retard, mauvaise présentation ou position pour bien naître, petit poids ou surcharge pondérale, problème de développement ou de malformation, syndrome transfuseur-transfusé et autres problèmes de partage du placenta chez les jumeaux, deuil d’un jumeau, placenta prævia, etc.

 

En résumer, durant la grossesse et la gestation, il est possible de...

 

-pacifier les divers maux de la grossesse et de la gestation

et les départager clairement

-permettre au bébé in utero de participer à des décisions qui le concernent personnellement

-préciser comment nourrir le corps, le cœur et l’âme de la nouvelle mère

avant et après l’accouchement en parfait accord avec la présence de l’enfant

-permettre au fœtus d’accueillir ses transitions plus légèrement

-se séparer plus doucement d’un enfant in utero

qui n’aurait pu rester et en alléger le deuil

-construire la relation dès maintenant

-comprendre certains problèmes de la gestation (côté fœtal)

ou de la grossesse (côté maternel)

-apporter un soutien concret à l’enfant prénatal en souffrance

(placenta prævia ou marginal, contractions, saignement, retard, etc.)

 

Il s’agit d’un véritable dialogue qui sert à construire la relation entre l’enfant et ses parents. Au lieu «d’attendre» un enfant, on l’aime au présent, on constate qu’il est déjà arrivé, bien qu’on ne le voit pas, et on devient parent très concrètement, en accompagnant consciemment son enfant. On nourrit l’amour, et cela est très rassurant pour l’enfant.

 

 

 

7/ Pourquoi un parent amène-t-il un nouveau-né en rendez-vous?

 

 Au cours des quatre premiers mois, les parents amènent génralement leur nouveau-né pour comprendre un symptôme qui touche l’un des trois points majeurs de sa survie : sa respiration, son alimentation, son sommeil.

Sa respiration : par exemple, il peut faire de l’apnée, ronfler, siller. Il peut avoir aspirer du méconium à la naissance et en avoir été irrité.

Son alimentation : il peut avoir de la difficulté avec l’allaitement (difficulté à bien prendre le sein, bien sucer sans occasionner de douleur à sa mère, téter efficacement pour stimuler une bonne montée laiteuse, etc.). ll peut souffrir de reflux gastriques, de hoquets, de régurgitations. Il peut avoir de la difficulté à roter. Il peut avoir des gaz, des coliques, de la difficulté à digérer. Il peut sembler être allergique ou intolérant au lait. Il peut avoir la diarrhée, être très irrégulier ou être constipé.

Son sommeil : par exemple, il peut avoir de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi sans les bras de ses parents, se réveiller dès qu’on le pose. On peut en outre l’aider à s’adapter à sa vie extra-utérine, faire un retour sur sa gestation et sa naissance, apprendre à mieux le connaître (sa quête, sa mission, ses défis, etc.).

 

 

8/ Pouvons-vous faire quelque chose pour « les bébés aux besoins intenses »?

 

 Bien sûr. Hormis ces trois secteurs (respiration, alimentation, sommeil), beaucoup de parents prennent rendez-vous parce que leur bébé pleure beaucoup sans que l’on en comprenne la raison. Même si tous ses besoins physiques semblent avoir été satisfaits, le nourrisson pleure encore. Prendre soin d’un bébé qui pleure beaucoup, ceux que l’on nomme parfois « les bébés aux besoins intenses » est un vrai défi. Lors d’un rendez-vous en kinésiologie périnatale, ces parents, particulièrement, sont rassurés du fait de pouvoir enfin savoir pourquoi leur bébé pleure tant. Ils se sentent moins impuissants parce que leur nourrisson leur a non seulement expliqué la raison de ses pleurs, mais également parce qu’il leur expliqué clairement et précisément comment combler le ou les besoins identifiés. Les maux et les symptômes de la petite enfance ne sont ni des hasards, ni des accidents de la nature, ni le fruit de la fatalité: ils sont des langages à traduire et des messages à comprendre. En tant que parents, vous pourrez mieux accompagner votre enfant si vous comprenez consciemment ce qui se joue en lui, dans son corps, dans sa tête, dans son cœur et en son âme.

 

 

 

9/ En quoi consiste la consultation de PAB®ou « Parole Au Bébé » et de quelle manière se déroule un accompagnement type ?

 

 Pour donner la parole au bébé, j'utilise une approche que j'ai mise au point et que j'ai nommée la PAB® (la Parole Au Bébé). Pour ce faire, je me suis inspirée de la « kinésiologie appliquée », une approche corporelle très simple ayant fait ses preuves depuis plus de quarante ans, inventée par le Dr Georges Goddheart, chiropraticien.

Je l'utilise avant et après la naissance (gestation et grossesse), pour la mère, les parents et l'enfant, en préconception, tout au long de l'enfance, pour des adultes, sans limite d'âge. Mes clients disent de moi que je suis une «traductrice de bébé». Je préfère ajouter que j’ai été formé en Kinésiologie Appliquée et que grâce à un simple test musculaire je peux dialoguer avec la Sagesse de l’être.

Mon bureau est un lieu privilégié où l’on peut donner la parole à l’intelligence innée de l’enfant préverbal. Cela vous permettra de mieux vous connaître ou mieux comprendre votre enfant. J’agis alors à la fois comme traductrice du bébé et comme coach auprès du parent et ceci dès la conception (parfois aussi en préconception) et jusqu’à la fin de l’enfance.

 

 

10/ Qu'est-ce qui vous à amener à écrire votre livre « La Parole au bébé »?

 

 J’ai toujours aimé écrire, alors pendant des années, j’ai écrit tout simplement pour moi, pour le plaisir. En plus, après une consultation individuelle avec des parents et leur bébé, je trouvais que l’enfant nous avait partager tellement de beaux enseignements que je voulais en garder une trace, alors je les notais. Ensuite, avec le temps, j’ai pensé que si, moi, j’aimais ces messages, peut-être que je pourrais en faire profiter un plus grand nombre.

J’ai aussi écrit ce livre en pensant à tous les parents qui viennent en consultation dans mon bureau et à qui, faute de temps, je ne peux répondre à toutes les questions de façon aussi détaillée que je le voudrais; j’ai essayé d'apporter pour eux quelques réponses sur ce qui habite les bébés, et sur la façon efficace que j’ai trouvée de mieux les comprendre et les écouter.

Je l’ai écrit aussi pour tous les parents qui ont finalement atterris dans mon bureau, après de longs mois de souffrance et de recherche et qui me disent : « Ah! Si on avait connu ça avant. » Cette phrase que j’ai entendue tant et tant de fois m’a donné le courage de mettre par écrit les bases de mon travail.

Ce livre, je l'ai également écrit pour les bébés dont on entend encore peu la Parole alors qu'ils crient, pleurent et ont mal si fort, sans les mots, sous leurs maux, souvent même en silence. Je souhaite que de plus en plus de parents aient le goût de leur donner la parole. Cela peut se faire facilement, en toute simplicité.

33 histoires de cas parsèment le livre. Avec elles, j'ai essayé de montrer de la façon la plus réaliste possible combien le bébé est habité d’émotions et de pensées et à quel point il est possible de lever un pan du voile qui nous masque son monde intérieur si riche, celui aussi de son âme. Ces histoires de cas sont comme des photos instantanées, reflets d'un moment partagé durant une vraie consultation. Je me trouve très privilégiée de recevoir ces témoignages de parents, de bébés et de fœtus qui m'ouvrent leur cœur et leur âme.

Ce bonheur, je veux vous le faire partager non pas par indiscrétion, mais parce que j’espère que l’exemple d'un petit nombre pourra en aider un plus grand. Je souhaite que plusieurs parents reconnaissent dans les histoires de cas un trait particulier de leur propre bébé afin de suivre un début de piste menant à sa compréhension.

 

 

11/ Les parents peuvent-ils faire appel à vos services malgré une distance géographique?

 

 Je ne travaille pas à distance comme le font d’autres thérapeutes. Le Lien et la Relation sont des choses si importantes pour un bébé, même avant sa naissance que le fait d’être en réelle présence empathique et vraie les uns avec les autres dans mon bureau participe à la guérison et au mieux-être. Pour un bébé (et pour des adultes aussi je crois), partager pleinement avec d’autres ce qui nous semble si lourd est difficile à faire par internet.

Les parents ne viennent pas que chercher une information su sujet de leur bébé, durant un rendez-vous de PAB®. Je ne parle pas du bébé. Les parents l’amènent pour qu’on lui donne littéralement la parole. L’enfant, aussi jeune soit-il, participe vraiment. C’est SON rendez-vous, et il manifeste toutes sortes de réactions pendant une consultation qui nous montre qu’il nous entend, nous comprend, il répond, interagit, même un bébé dans le ventre de sa mère, même un nouveau-né. Il vit tout un cheminement et passe par des émotions intenses. Tout cela ne serait pas possible par Skype.

 

 

 

12/ Pouvez-vous nous faire partager un des témoignages de lecteurs de votre livre La Parole au bébé?

 

 Oui, voici quelques témoignages de lecteurs des derniers mois

 

 

«Merci infiniment pour l'envoi de votre très beau livre. Il en émane beaucoup d'Amour et de Lumière. L'expérience que vous partagez de manière très structurée est vaste et profonde et les nombreuses années d'accompagnement thérapeutique que vous transmettez apporte à votre ouvrage une grande crédibilité pour avoir l'influence déterminante dont le domaine périnatal qui a besoin de cela. Je l'ai fait lire à plusieurs amis thérapeutes de passage à la maison en août et ils l'ont aussi beaucoup apprécié. Je suis sûre que vous allez parler au cœur de nombreux lecteurs parents actuels ou futurs et de soignants pour le bonheur, la santé et la joie des bébés présents et à venir et des adultes qu'ils deviendront. Tout est là. L'avenir est celui que les enfants feront et vous participez au mouvement de paix et de liberté de chacun et de l'humanité. Beaucoup d'âmes de bébés et de ceux en attente d'incarnation doivent se réjouir et vous remercier !! Merci pour votre dédicace qui m'a beaucoup touchée et pour les références à mes travaux que vous citez dans le texte. Je suis heureuse que mon ressenti lors de notre rencontre ait contribué à l'élan de réalisation de votre projet de partage si inspiré. Belle tournée pour transmettre au plus grand monde.»

Du fond du cœur, Dr Claude Imbert, France, août 2009.

 

 

 

13/ Pouvez-vous nous faire partager un des témoignages des parents qui sont venus vous rendre visite?

 

Oui, voici quelques témoignages de parents qui sont venus en consultation...

 

« Mon conjoint et moi, forts de nos expériences respectives, aimerions te rencontrer pour une rencontre prénatale, nous sommes certains que cela nous sera bénéfique à tous! Je voulais aussi profiter du moment pour te remercier personnellement. Quoique j'ai beaucoup de travail à faire avec mes émotions, je me sens beaucoup mieux et j'ai même vue une différence sur mon petit garçon. Je sens que son coeur est plus léger... et celui du bébé à venir aussi. Le travail que l'on fait avec toi est vraiment bénéfique, il nous apporte tous une délivrance et une grande plénitude. Ton approche de la vie et la technique de la PAB font de nos rencontres des moments chargés, mais ô combien extraordinaires pour notre apport personnel et familial. J'ai vraiment l'impression que ça libère des espaces cachés en nous... pour notre plus grand épanouissement! Merci de ton beau travail et au plaisir! »

Mariève Guilbault, Montréal, août 2010

 

...

 

14/ En quoi consiste votre « tournée » en France et quelles sont les dates et les lieux de vos visites ?

 

 Ce sera ma première visite en France pour présenter à la fois le livre La Parole au bébé et l’approche PAB®. Suite à la lecture de mon livre, j’ai reçu de nombreux courriels de parents français et européens, des parents qui me demandaient de leur donner le nom d’un thérapeute qui travaille à ma façon près de chez eux, . Comme je n’ai encore formé personne à la PAB®, j’ai pensé que c’était le temps de le faire.

Je viendrai donc du 3 au 18 décembre 2010 en France pour y donner des conférences, une formation professionnelle aux personnes impliquées en périnatalité et, bien sûr, des consultations individuelles pour les parents/bébés (tant avant qu’après leur naissance).

Pour cette fois-ci, je serai sur Grenoble et Voiron, Nîmes, Nantes et Paris. Je reviendrai en mars sur Paris et aussi dans le sud de la France et la Belgique. Je tiens à jour mon site internet pour tous ces détails.

 

Détails de la tournée européenne de décembre 2010 de Brigitte Denis

Les consultations individuelles:

Nîmes: 7 décembre

Grenoble: 9 décembre

Voiron: 10 décembre

Nantes: 13 décembre

Paris: 16 décembre

-------------------

Les conférences:

( Pour la description de cette conférence, copiez/collez le lien suivant:

http://www.energie-sante.net/pae/?p=95)

 

-Grenoble: Jeudi 9 décembre 2010 à 20h00 «Le bébé et ses secrets» (conférence pour tous) précédée d’un lancement du livre La Parole au bébé avec séance de signatures

-Voiron: Vendredi 10 décembre 2010 à 19h00 «Le bébé et ses secrets» (conférence pour tous)

-Nantes: lundi 13 décembre de 20h à 22h00 (conférence pour professionnels de la périnatalité et kinésiologues)

--------------

Les rencontres de groupe pour parents et bébé («Pause-Bébé»):

Nîmes: lundi 6 décembre: de 14h00 à 16h30

Nantes: Lundi 13 décembre en matinée de 9h45 à 12h

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La formation professionnelle («Journée Péri de PAB»):

Voiron: vendredi 10 décembre 2010 de 9h30 à 16h30

--------------

Personnes à contacter dans les différentes villes:

-Nîmes: Yaël Catherinet (Association Mamayaya): catherinet@neuf.fr,

-Grenoble + Voiron: Jean-Paul Thouny: jean-paul@energie-sante net

-Nantes: Marie Christine Nauleau: mariechristine.nauleau@voila.fr

-Paris: Brigitte Denis: paroleaubebe@gmail.com

---------------------

 

 

Merci beaucoup pour cet interview Brigitte et bonne continuation dans vos accompagnements...

 

 

 

Chez BBMaternés

bbmater.parents.over-blog.com

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 16:47

 PARTIE 1

 

Pratiquante de kinésiologie périnatale, Brigitte Denis sert de " traductrice " de la sagesse et de l'intelligence innée de l'Etre, et offre la possibilité à l'enfant en début de vie de prendre la parole pour dire la cause profonde des petits et grands maux qui l'affligent.

 

Bonjour Brigitte,

 

 

 

1/ Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel?

 

Quand j’étais petite, la vue d’une femme enceinte ou d’une mère poussant un landeau me comblait de joie. D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours été fascinée par les mamans enceintes et par les bébés. Oh combien, petite, j'ai pris soin de mes poupées et combien, plusieurs années plus tard, j'ai aimé être enceinte et prendre le temps d'être maman à la maison. Aujourd’hui mon bébé est devenu une adulte, et si elle a été la seule à sortir de mon ventre, j'en ai tenu des centaines dans mes bras et dans mon cœur par la nature de mon travail.

Dès la fin des années 1970, je me suis beaucoup impliquée en périnatalité. Ainsi, j’ai travaillé à Alternative Naissance de 1980 à 1985, le premier centre périnatal à voir le jour à Montréal. C’était alors le cœur de l’activité sage-femme de la grande région de Montréal (au Québec). On y a donné les premiers cours prénataux permettant aux parents-en-devenir de se faire confiance et de contacter leur pouvoir personnel face aux décisions qu’ils auraient à prendre tant durant la grossesse qu’au moment de l’accouchement en prenant connaissance -et conscience- de toutes les alternatives au protocole médical proposé alors.

Dès 1978, je voulais être moi-même sage-femme, mais ma mère tenait absolument à ce que j’aille décrocher un diplôme universitaire. J’ai choisi la sexologie qui, à mon avis, s’en rapprochait le plus. Dès mon diplôme en poche, j’ai tout de suite travaillé en périnatalité, avec des couples et des femmes enceintes ou qui venaient d‘accoucher. C’est pendant ces années que ma fille est née.

De 1988 à 1990, j’ai suivie une formation très complète en massothérapie, cumulant plus de 1500 heures dans trois écoles différentes, y compris la formidable formation d’instructrice en massage pour bébé (avec l’Association Internationale des Instructeurs en Massage pour Bébé). Tout cela m’a amenée à travailler avec plusieurs approches holistiques, douces, complémentaires, énergétiques, avec les mamans-en-devenir, en post-natal, avec les couples, avec les bébés et les jeunes enfants.

À partir de 1990, j'ai commencé à accompagner les nouvelles mères lors de leurs relevailles, et je l’ai fait pendant seize ans. Comme à l’époque, aucun service de soutien postnatal à domicile n’existait encore, j’en ai mis un sur pied. Ce support comprenait aussi un service de consultation périnatale à mon bureau. Pendant ces années, je suis aussi allée chercher la formation d’accompagnante à la naissance, et ai travaillé en Maison de Naissance en tant qu’aide natale. Aujourd’hui, je ne fais plus de relevailles à domicile, mais je continue le counseling à mon bureau. C’est dans ce cadre que je donne la parole au bébé.

Durant ces seize années pendant lesquelles j’ai travaillé à accompagner les relevailles, j’implorais le Ciel que se présente à moi une méthode, un outil, voire même un gadget qui m'aurait permis de comprendre les demandes exprimées par un nouveau-né. Parfois, je devais prendre soin d’un nourrisson qui pleurait durant des heures et je me sentais souvent bien impuissante à le consoler malgré toute mon expérience et mes petits trucs. En fabulant, j'imaginais pouvoir brancher le bébé à un ordinateur où j'aurais pu lire noir sur blanc à l'écran les réponses à mes questions: «Pourquoi pleures-tu? Quel est ton besoin? Est-ce que ton besoin est de nature physique? Exprimes-tu une émotion? Comment te sens-tu? Que puis-je faire pour toi? Te souviens-tu de ta gestation, de ta naissance?» Quand j’ai adapté la Kinésiologie Appliquée et réussi à obtenir ces réponses de la part d‘un bébé puis d'un enfant prénatal (et ensuite en préconception), j'ai sauté de joie. Enfin, je pouvais avoir accès au monde intérieur de l‘enfant, non par simple curiosité, mais pour apaiser profondément ses pleurs, tous ses petits et grands malaises (et mal-être) et ses symptômes. Et surtout aider ses propres parents à mieux le comprendre et l’accompagner d’une façon consciente.

Bien avant de penser à utiliser la kinésiologie auprès des bébés, j’ai fait l’expérience de donner la parole à la Sagesse en moi, cette partie, qui sait tout de moi, qui connaît tout de mes passés, de mon devenir et la meilleure façon pour moi d’évoluer à tous les points de vue. Me mettre à l'écoute de zones en moi qui m'étaient totalement inconnues, et réaliser que leur donner la parole me faisait la vie plus douce a été une révélation. Ainsi, au fond de moi -comme chez tous, petits et grands- veille une Sagesse accessible en tout temps!

La kinésiologie a frappé à ma porte à plusieurs reprises avant que je ne m'aperçoive de son formidable potentiel thérapeutique pour un bébé et ses parents. La première fois, j'avais à peine dix-sept ans; ce sont les soins d’un chiropraticien ayant traité efficacement l’arthrite de ma mère qui m’a initiée à cette possibilité. Dix ans plus tard, la kinésiologie a frappé à ma porte une deuxième fois alors que j’avançais dans ma formation de massothérapie. Un autre dix ans plus tard, je l'ai expérimentée cette fois-là en tant que cliente. Un torticolis récalcitrant m'avait amenée chez une massothérapeute qui utilisait également une forme de kinésiologie appliquée. Son approche avait été efficace, mais pour un court temps seulement parce que sa façon de travailler n'intervenait qu'au niveau physique. Ses corrections n'avaient pas tenu très longtemps parce que les causes de mon symptôme prenaient également racine à d'autres niveaux de mon être (psychologique, émotionnel, spirituel, énergétique, relationnel et existentiel) que j’ai pu explorer plus tard, mais que cette thérapeute n’abordait pas.

La quatrième fois fut décisive! J’ai rencontré la kinésiologie encore une fois en tant que cliente. Je n’arrivais à trouver ni la cause ni le remède d’une grande fatigue qui m’accablait. Mon acupuncteure m’avait recommandée la kinésiologue Diane Langlois. C’est elle qui a été la première à m’ouvrir les portes de toutes les sphères en moi qui font qui je suis, c’est-à-dire mon corps physique, mon cœur, mes pensées et mon âme. Diane Langlois a mis sur pied un protocole de questionnement qui tient compte de l’Être complet et global. Elle l’a nommé Kinésiologie Dynamique®. Après avoir constaté les résultats étonnants sur moi-même en tant que cliente, j’ai suivi sa formation qui s’est échelonnée sur deux années riches en prises de conscience personnelles. Comme par mon travail d’aide natale, j’étais constamment entourée de femmes enceintes et de nouveaux parents, ce sont avec eux tout naturellement que j’ai commencé à m’exercer. Puis, par des «hasards», je me suis aperçue que je pouvais contacter directement le fœtus d’une femme enceinte et le bébé d’une nouvelle maman. Pendant plusieurs moi, j’ai alors travaillé à modifier et adapter la kinésiologie pour enfin réussir à donner la parole au fœtus et au nourrisson.

Pendant très longtemps, je n'ai pas aimé mon prénom jusqu'à ce que j'y découvre un sens positif et constructif. Du «bris dans le gîte» présent au cœur de Brigitte, et de la souffrance que révélait mes passés, j’ai réussi à extirper de mon prénom une deuxième signification. Je comprends maintenant que ma vocation peut prendre sa source dans sa racine «bridge» qui m’invite à servir de pont. J’ai d’abord approfondi la faculté de faire un pont entre les diverses zones de mon propre Être avant de l’appliquer avec les autres personnes. Lors d’une consultation de PAB®, dans cette relation qui se révélera thérapeutique à tous les niveaux de la personne tant pour le bébé que pour ses parents, je sers de traductrice ou de facilitateur pour la Sagesse de l’enfant et la Conscience de ses parents. Je ne suis donc que l'outil qui permet le pont entre eux, un pont dans les deux directions, c'est-à-dire de l'enfant vers ses parents et des parents vers l'enfant. Ainsi, par mon travail, je permets qu’entre eux s’établisse un dialogue. Mon mandat consiste ni plus ni moins qu’à faciliter l'arrivée d'un Être dans sa nouvelle vie.

 

 

2/ Dans quelle région exercez-vous?

 

J’habite le Québec (plus particulièrement la grande ville de Montréal), mais à partir de décembre, je viendrai régulièrement en France et en Belgique, deux ou trois fois par année. Les prochaines fois sont en décembre 2010, mars 2011 et novembre 2011.

 

 

3/ Pour quelles raisons les parents sont-ils amenés à vous rencontrer?

 

Mon bureau est un lieu privilégié où l’on peut donner la parole à la Sagesse et à l’intelligence innée de l’enfant préverbal.

 

 

4/ Quels symptômes pouvez-vous traîter?

 

 Premièrement il est bien important que l’on comprenne que je ne «traite» jamais. Je ne traite ni un symptôme, ni une personne. Le but de la consultation consiste à donner du sens à un symptôme et non à le faire disparaître ou à le masquer. L'objectif de la rencontre ne consiste pas non plus à poser un diagnostique ni à guérir le symptôme de quelque façon que ce soit. Mon rôle est de donner la parole à la Sagesse de l’enfant de façon à ce que ses parents puissent mieux le comprendre et l’accompagner de façon consciente. Les symptômes pour lesquels les parents amènent leur enfant sont très variés. Tous les inconforts -qu’ils soient physique, comportemental, relationnel, développemental ou psycho-émotionnel par exemple- sont des tentatives d’expression et un besoin à comprendre puis à combler.

 

 

5/ Pourquoi une femme enceinte prend-elle rendez-vous?

 

Elle peut le faire pour deux raisons principales. La première consiste à donner l’opportunité à son enfant in utero de prendre la parole, de s’exprimer de façon à ce que l’on comprenne bien qui il est, comment il se sent, quels sont ses besoins précis en ce moment et plus tard, comment on peut les combler dès maintenant. Qui voudrait passer neuf mois ans qu’on lui parle? Eh bien, tout simplement par ignorance, c’est ce que l’on fait vivre au bébé avnat sa naissance.

D’autre part, cette communication sert aussi à combler les besoins de l’enfant in utero. Lors du test kinésiologique, la Sagesse de l’Être nous donne des informations très concrètes et très précises sur ses besoins, d’ordre physique, psychologique, émotionnel, relationnel, énergétique, environnemental , spirituel, etc. On constate alors que cet Être en train de s’incarner a une vie intérieure très riche, qu’il vit des émotions, qu’il a des pensées, qui peuvent être agréables ou inconfortables. Lui permettre de les partager avec nous l’allège et le libère. Dans bien des cas, le seul fait, pour lui, de pouvoir partager ce qui lui pèse, lui fait reprendre sa route sereinement.

Enfin, une femme enceinte peut venir me rencontrer parce qu’elle a constaté l’apparition de symptômes.

 

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 14:43
LA PAROLE AU BEBE par Brigitte Denis

 

Brigitte Denis sera en France du  3 au 18 Décembre 2010. Elle fera ses visites à Grenoble, à Nîmes, Nantes et Paris.

 

Plus particulièrement, à Nîmes, je vous invite à venir écouter le discours de Brigitte Denis sur son livre : "Parole Au Bébé" au siège de l'association Mamayaya, 64 rue Porte Concière Prolongée 30000 Nîmes

 

Elle propose aussi des consultations individuelles le mardi 7 décembre 2010

Vous pouvez réserver dès à présent auprès de Yaël Catherinet au 06 20 34 54  99 ou au www.mamayaya.org

 

http://yayablog.over-blog.net/article-la-parole-aux-bebes-a-nimes-avec-brigittes-denis-60260396.html

http://www.brigittedenis.com/www.Brigittedenis.com/Accueil.html

http://www.brigittedenis.com/www.Brigittedenis.com/Blog/Blog.html

Participation libre



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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 12:55

J'ai découvert les écrits de Brigitte Denis sur son blog "La Parole au bébé", un procédé mis en place par cette spécialiste de la communication entre le nourrisson et les parents qui se rapproche de la kinésiologie appliquée.

 

J'ai sélectionné cet extrait de son blog nommé "L'impuissance des bébés" pour mettre l'accent sur l'impuissance que peuvent ressentir les nourrissons dûe aux manques de compréhension du langage des nouveau-nés.

 

Je vous invite aussi à vous promener sur le site de Brigitte Denis pour découvrir comment elle arrive à parler et faire parler les nouveau-nés : http://www.brigittedenis.com/www.Brigittedenis.com/Accueil.html

 

Bonne lecture Chez BBMaternés

 

 25-11-08 1452

"La meilleure école...

 
Je suis vraiment reconnaissante envers les bébés qui partagent avec moi, au moyen de la PAB®, des parcelles de leur vie intérieure. Par ce nouveau blog d’aujourd’hui, j’espère partager avec vous un aperçu de la grande Sagesse de l’Être qui se tient sur le seuil de sa nouvelle incarnation. Le seul fait d’être témoin de leur cheminement et du processus qui les mène très rapidement d’un état psycho-émotionnel très souffrant à la paix est la meilleure école que j’aie jamais connue!

 

La vie facile...

Nous voyons souvent le bébé (ou l’enfant prénatal) comme quelqu’un pour qui la vie est facile, mais après toutes ces années à écouter des bébés se confier, je n’en crois plus rien du tout. En fait, on me donnerait tout l’or du monde que je ne voudrais pas redevenir un bébé... pas dans cette vie-ci ou pas en l’état actuel de la Terre en tous cas. Dans notre vie d’adulte, on est parfois confronté à l’impuissance. Que ce soit face à quelqu’un d’autre ou face à soi-même, le fait de ne pas se sentir capable d’apporter une réponse concrète, mesurable, visible et efficace à un problème est vraiment inconfortable, voire insupportable. Un jour ou l’autre, cela nous arrive à tous. Mais on connait moins -et surtout on reconnait moins- le sentiment d’impuissance des bébés. Oui, les bébés eux aussi peuvent se sentir terriblement impuissants. Depuis que je donne la parole au bébé au moyen de la PAB® (Parole Au Bébé), j’ai reçu de tels témoignages par centaines.

 


L’impuissance...

Dans les derniers mois, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’avoir à accompagner des personnes qui toutes partageaient un point commun. En un mot, ce défi portait le nom d’impuissance. Cela peut paraître étonnant, mais ces personnes étaient toutes des bébés, souvent même pas encore nés. Tous faisaient face à cette même immense souffrance de ne pouvoir rien faire, ne pas être capable d’agir dans le sens où ils le voulaient. On peut facilement imaginer qu’un enfant prénatal puisse se sentir impuissant. Il est si petit. Il évolue à l’intérieur d’un espace restreint dont il ne peut sortir. Il ne peut pas parler et, pour faire face à ses défis, il a un éventail de choix à sa disposition assez limité. Mais cette impuissance dont je vous parle au sujet de ces bébés concernait leurs proches. Oui, j’en suis témoin, de tout-petits bébés peuvent expérimenter la terrible souffrance de ne pouvoir rien faire, non pas pour eux-mêmes, mais pour un proche qui souffre.

 

Leurs symptômes...

 
Lorsqu’il s’agit de nourrissons qui souffrent d’un sentiment d’impuissance, je fais connaissance avec eux avec eux parce que leurs parents les amènent à mon bureau pour des symptômes qui tournent autour du sommeil. S’ils sont encore dans le ventre de leur mère, ce sont des contractions bien trop précoces qui perturbent leur mère-en-devenir (souvent avec risque de fausse-couche) ou le fait de dépasser leur date prévue d’accouchement. Lorsque je donne la parole à la Sagesse de bébés qui démontrent ce type de symptômes (mais ceux-ci ne sont pas exclusifs), ils nous disent très souvent leur grand désir de faire quelque chose pour leurs parents ou pour l’un d’eux en particulier. Par leur sensibilité si aiguisée, ils ressentent fortement la souffrance de leurs proches, et ils ne peuvent tout simplement pas en rester les témoins inactifs.

 

Se mettre à sa place...

 
Mettez-vous à leur place: pouvez-vous vraiment rester indifférents face à la souffrance vive d’un proche qui a mal? Avez-vous déjà vécu ce sentiment d’impuissance? Avez-vous déjà été témoin de la souffrance qui perdure chez un proche malgré tous vos efforts? Avez-vous déjà partagé votre quotidien avec une personne déprimée ou découragée? Essayez de vous rappeler une situation semblable et voyez sincèrement comment vous avez réagi. C’est difficile, n’est-ce pas? Certains petits, ça leur arrive souvent. D’autant plus qu’ils sont si sensibles et que, par conséquent, ils ressentent réellement plus que nous, même plus que l’adulte souffrant qui ne ressent plus sa propre souffrance puisqu’avec le temps il s’y est habitué ou l’a carrément refoulée. Malgré leur jeune âge, ces bébés essaient de mille et une façons d’agir de manière à alléger et même à faire disparaitre la douleur d’un proche.

 

Étonnant...

 
Il peut vous apparaitre étonnant que de si petits bébés puissent avoir envie de prendre en charge une souffrance parentale, mais cela arrive bien plus souvent qu’on ne le croit, bien trop souvent. Évidemment je n’ai pas donné la parole à tous les bébés de la Terre, mais dans mon bureau c’est quelque chose que je rencontre souvent, surtout depuis quelques mois. Vous-même, l’avez peut-être vécu étant bébé! La souffrance qui rend un bébé le plus inconfortable est le sentiment de solitude d’un proche. La seconde concerne tout l’éventail des peurs parentales.

 

Comment aider...

 
Mais comment donc aider un bébé, une âme qui fait face à cette souffrance? À un bébé qui souffre d’impuissance (qu’il soit né ou non), nos paroles peuvent constituer pour lui un véritable baume. Par contre, il ne s’apaisera pas par n’importe quelles paroles. Ce n’est pas tant de lui parler qui fonctionne que de lui dire la bonne chose. Ainsi, si on lui dit de ne pas s’en faire, qu’il n’a pas raison de s’inquiéter, «que papa et maman sont là», qu’il est en sécurité, etc. cela passera malheureusement sur lui comme de l’eau sur le dos d’un canard. Par contre, j’ai noté qu’on peut lui dire une chose en particulier qui lui apportera un peu de paix et qui, surtout, lui permettra de réaligner en lui la bonne attitude.

 

Juste un petit bébé...

 
On peut lui dire qu’il est un bébé, «juste un tout petit bébé». En effet, en écoutant les bébés, j’ai appris une chose tout à fait époustouflante: les bébés ne savent pas qu’ils ne sont que des bébés! Avec les années, j’en ai peu à peu compris la raison. En dialoguant avec eux, j’ai pris conscience qu’ils vivent sur le mode du ressenti. Ils expérimentent la Terre à partir de leur âme et de leur cœur (leurs émotions). Ils ne voient pas la différence entre une personne «petite» (un bébé) et une personne «grande» (ses parents). Ils ne savent pas non plus comment, à nos yeux, ils sont petits et sous notre responsabilité. Voyez-vous, ils n’attachent pas d’importance à ce qu’ils voient, mais plutôt à ce qu’ils ressentent. Et lorsqu’ils ressentent la souffrance d’un proche, ils veulent pouvoir faire une différence. Ils cherche activement à y parvenir. Pourtant, au bout d’un certain temps -souvent avant même leur naissance-, ils constatent leur impuissance. Plusieurs d’entre-eux considèrent même qu’ils sont en train d’échouer à un devoir qui est le leur. Ils ne se rendent pas compte qu’ils n’ont pas les moyens d’agir, et c’est cela qui les fait terriblement souffrir.

Être l’enfant de quelqu’un ne signifie encore rien pour eux. Pour cela, il faut le leur expliquer"

 

http://www.brigittedenis.com/www.Brigittedenis.com/Blog/Entr%C3%A9es/2010/10/15_L%E2%80%99impuissance_des_b%C3%A9b%C3%A9s.html

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 10:54

 Bonjour à vous tous,

voici quelques extraits du livre Au coeur des émotions de l'enfant d'I Filliozat qui peut aider aux parents à mieux comprendre les émotions de leurs enfants. C'est un livre qui est à suggérer à tous les parents!!!

Bonne lecture Chez BBMaternés

 

Extraits d'un livre "coup de coeur" :

Au coeur des émotions de l'enfant, d'Isabelle Filliozat

  

 Au coeur des émotions de l'enfant 

  

  

Intro

... 

Ecoutez votre enfant, donnez-lui la permission de libérer ses émotions, offrez-lui de l'espace pour ses décharges émotionnelles, il sortira grandi de toutes les difficultés de la vie.

...

I- Peut-on développer le quotient émotionnel de nos enfant?

1- L'intelligence du cœur

...

Respecter les émotions d'un enfant, c'est lui permettre de sentir qui il est, de prendre conscience de lui-même ici et maintenant. C'est le placer en position de sujet. C'est l'autoriser à se montrer différent de nous. C'est le considérer comme une personne et non comme un objet, lui donner la possibilité de répondre de sa manière très particulière à la question : qui suis-je? C'est aussi l'aider à se réaliser, lui permettre de percevoir son « aujourd'hui » en relation avec « hier » et « demain », d'être conscient de ses ressources, de ses forces comme de ses manques, de se percevoir avançant sur un chemin, son chemin.

L'enfant apprend principalement de ses parents. L'attitude éducative envers l'enfant est déterminante dans le développement de son quotient émotionnel. L'enfant se modélise sur ses parents, ...

Les messages inconscients sont tout aussi puissants sinon davantage que les actes ...

Aider nos enfants à développer leur quotient émotionnel nous contraint à développer le nôtre. Aider un enfant à grandir, c'est grandir soi-même. Nos enfants, miroirs de notre réalité intérieure, nous confrontent à nos limites et nous apprennent à aimer, ce sont d'excellents guides spirituels pour peu qu'on les écoute.

...

2- Faites-vous confiance

Faites-vous confiance, écoutez votre coeur, et faites confiance à votre enfant, écoutez ce qu'il vous dit par ses cris, mais aussi par ses comportements, ses attitudes, voire ses troubles. Ce qu'il ne sait pas vous dire par des mots, il l'exprimera par des symptômes...., et vous pouvez apprendre à communiquer.

...

 

II- Sept questions à se poser pour répondre à (presque) toutes les situations

1- Quel est son vécu?

Un enfant est une personne. Il a ses pensées propres, ses émotions, ses fantasmes, ses images mentales.

...

Le petit enfant est prisonnier de l'immédiateté de sa réponse émotionnelle, sans méditation de la pensée pour relativiser les choses... Il est facilement envahi par ses affects et a donc besoin de nous pour l'aider à trouver la sortie.

D'autre part, il cherche bien naturellement à donner sens à ce qu'il vit. Il le fait avec les moyens du bord. Il organise et interprète ses perceptions à sa manière, à la lumière des informations, souvent incomplètes, parfois déformées, dont il dispose. Ce qui peut donner lieu à des émotions incompréhensibles pour les parents.

...

L'enfant voit le monde depuis ses propres yeux. Gardons-nous de juger ses réactions. Ecoutons d'abord. Cherchons à identifier ce qu'il vit, comment il associe les choses, ce qu'il ressent et ce qu'il se dit.

...

Toujours le laisser exprimer ses émotions, accompagner la décharge de pleurs, de cris, de tremblements, sans tenter de le calmer. Pleurer, crier, trembler, sont ses façons de dire sa souffrance, de libérer ses tensions, de se récupérer. Faites confiance à ses compétences. Il sait ce qui est bon pour lui.

...

 

2- Que dit-il?

...

Derrière ce que les parents nomment « caprice », derrière un comportement bizarre, déplacé, excessif ou simplement non ordinaire, cherchons l'émotion, cherchons le besoin. L'enfant dit quelque choses.

...

Il a besoin de vous, de votre écoute, de votre attention à ses sentiments, peut-être de votre protection ou de votre aide pour résoudre un problème.

Tout comportement exagéré et surtout systématique, qu'il soit agressivité ou de passivité extrême, de dépendance excessive à la mère ou de jalousie abusive, d'incapacité de se concentrer ou d'opposition systématique, tout cela a une motivation. Une émotion est bloquée, un besoin est caché.

...

Il n'existe pas de caprice. Il s'agit d'un langage, il y a un message à décoder.

...

Ne pas écouter les cris ou le comportement de refus, ne pas les respecter comme un langage, ne pas chercher à en comprendre le sens, refuser d'entendre ou banaliser... enferme l'enfant à l'intérieur de lui. Il faisait une demande, cherchait de l'aide, manifestait un besoin... il n'a pas était entendu, il en est réduit à choisir la voie de symptômes pour se faire entendre.

Otites à répétition, eczéma, allergies, refus de s'alimenter, énurésie, plus tard difficultés scolaires, agressivité... sont autant de message d'appel. L'enfant est prêt à sacrifier sa croissance, sa santé physique et psychique pour être entendu.

Cela dit, tous les comportements de l'enfant ne sont pas forcément des messages.

...

Vous pouvez être sûr qu'il y a un message quand le comportement se réitère, quand le symptôme perdure malgré les traitements, ou réapparaissent.

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 15:24

 Bonjour à vous tous,

J'ai sélectionné une toute petite partie de l'ouvrage de Claude Rivest au sujet du processus d'attachement.

J'espère qu'il vous apportera quelques informations.

Je vous souhaite une bonne lecture Chez BBMaternés

 

bb3

 

« Le processus d'attachement »

 

Aimer et comprendre son enfant, de Claude Rivest

 

 

« ...

La plupart des mères ont la crainte de n'être pas capables d'établir la communication avec un tout petit enfant. Le comprendrai-je? Me comprendra-t-il? Serai-je suffisamment compétente pour bien prendre soin de lui? L'aimerai-je? M'aimera-t-il? Comment vais-je parler à un bébé?

 

Qu'es-ce qu'une mère peut bien raconter d'elle à un si petit enfant? Communiquer, c'est d'abord se présenter à l'autre. Communiquer, c'est simplement dire à son bébé qui l'on est. Pour se faire connaître de son bébé, comme n'importe quel humain, il suffit d'un minimum d'activités de communication. Pour le nourrisson, cette activité est un jeu composé de sons, de mimiques, de regards et de mouvements. Pour le mère ou son substitut, la seule condition requise pour jouer ce jeu de la communication, c'est d'être spontanée, de suivre le répertoire de gazouillis sans trop réfléchir à ses mots, de laisser son intuition répondre aux sons et d'imiter les expressions de bébé. Bine sûr, le bébé ne comprend pas tout ce que lui dit sa maman, mais il aime ses interactions. Entre la mère et son enfant, cette communication élémentaire n'a que de merveilleuses conséquences sur le comportement d'attachement.

Il est certain que les bébés ne connaissent pas le sens des mots et des phrases, mais ils reconnaissent la musicalité particulière de la voix de leur mère, et surtout ils ressentent la douce musique d'un ton d'amour. Pendant les neufs mois de vie utérine, le bébé a appris à connaître les modulations de la voix de la mère. A sa naissance, il en reconnaît les principales variations et y réagit de la même manière que lorsqu'il était dans son ventre. Selon les tonalités de sa voix, la mère a la capacité de susciter l'attention, l'excitation, la tristesse ou la joie de son bébé. La mère peut, par ce jeu de la communication orale, réguler l'état émotionnel du bébé.

Parler à son bébé est une communication des plus fondamentales puisque la mère lui dit, de façon audible, l'amour qu'elle a pour lui. Peu à peu, bébé vocalise, gigote, tourne la tête, détourne ou ferme les yeux; autant de signaux qui permettent à la maman de savoir si le déroulement de la communication le stimule ou l'ennuie. Avec le temps, la maman arrive à comprendre qu'à certain moments le bébé a du plaisir, et ce, même s'il fournit des efforts démesurés, et qu'à d'autres il souhaite être moins stimulé; maman et bébé en viennent à des interactions merveilleusement orchestrées.

La communication intime avec un tout petit qui n'a pas encore les mots pour dire ce qu'il ressent, c'est le plus bel échange affectif qui puisse exister. L'identité maternelle qui s'installe dans la communication avec un enfant est révélatrice et inoubliable. Tellement inoubliable que toutes les grands-mères s'en souviennent et, dès les premières minutes où elles prennent leurs petits-fils ou leurs petites-filles dans leurs bras, elles redisent automatiquement les mêmes mots et revivent la même émotions protectrice que lorsqu'elle maternait leurs propres enfants.

 

Dans cette communication tendre, c'est d'abord au rythme musical de la voix de la maman que bébé est sensible; ... . Maman et bébé forment un couple intime que les changements chez l'un provoquent des changements chez l'autre. Si l'un va mal, l'autre va mal aussi;....

 

La maternité offre à la femme cette chance d'être avec quelqu'un qui par ses mimiques et son verbiage lui donne la preuve de son amour. La maternité accorde aux femmes ces moments d'intimité où elles retrouvent le plaisir de communiquer. A travers ses activités quotidiennes auprès du tout petit bébé, la femme a l'occasion de vivre une communication privilégiée. Plus maman prendra plaisir à communiquer avec son bébé, plus celui-ci appréciera sa présence et plus il y aura de rires entre eux. Auprès de son tout petit, en le consolant de ses frustrations, en essayant de créer un environnement propice qui réponde à ses efforts de développement, en lui apprenant des mots, la mère a l'occasion de réapprendre ce qu'est une véritable relation. Les tâches maternelles imposent une relation d'intimité toute particulière qui donne à la femme l'occasion de changer ses habitudes et de reconstruire une identité nouvelle.

A travers les interactions avec son enfant, en comblant ses besoins et en répondant au mieux à ses attentes et à ses désirs, maman apprend à reconnaître ce qui la rend intolérante et, en fixant ses propres limites, elle réapprend à remédier à ces contradictions. Son enfant lui fournit l'occasion d'exprimer sa personnalité profonde et de poursuivre ou de réinventer sa vie de femme de façon constructive. Que la mère perçoive cette relation avec bébé comme une déception ou comme de la chance, elle aura l'obligation de remettre en question sa manière d'établir une relation intime.

 

La maternité est une expérience qui nous révèle forcément à nous-mêmes. La vulnérabilité, la dépendance du nouveau-né et la disponibilité qu'exigent les soins physiques à lui prodiguer sont des facteurs qui viennent tester la capacité sympathique des femmes. Chez la majorité d'entre elle, à travers des gestes en apparences anodins, naissent des sentiments de sympathie envers leurs bébé; grâce à leur tendresse, les mères développent une grande empathie envers le nouveau-né. Le bébé préfère sa mère à toute autre femme et ses réactions à son égard sont la preuve qu'il est attaché à elle; ainsi, pendant le maternage, maman et bébé apprennent ensemble l'attachement.

 

... »

 

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 11:42

  108J'ai voulu mettre l'accent sur un des sens les plus importants pour les nouveaux-nés, le toucher. J'ai découvert ce magnifique texte sur le site g.BB.site :

http://g.bb.free.fr/index.php?rep=soins&page=tm

Bonne lecture Chez BBMaternés

Un toucher messager

Joindre le geste à la parole ! Le toucher est le moyen de communication par excellence. IL est un dialogue " multi - sensoriel " intime avec la personne touchée.

NOUS SOMMES TOUCHES PAR TOUS LES SENS !

Un tableau, une senteur, un goût, une parole, et même une pensée qui s'affiche inconsciemment dans une attitude, peuvent nous toucher. Ces contacts sensoriels, même distants, éveillent des sensations, réveillent nos émotions.

Le corps est la concrétisation de tout notre être intime. Nous, les adultes, ne savons plus bien décoder, ce que bébé lui, saisit en direct, très profondément par tous ses sens, en particulier, voire en totalité, par le toucher.

La vie de bébé n'est faite que de ces contacts sensoriels " physiques " qui transitent par, et au travers, de son enveloppe corporelle, SA PEAU, pour résonner au niveau de ses enveloppes psychiques, en " édification ". Ainsi nous pouvons comprendre combien chaque approche du nouveau-né, quelle qu'elle soit, est un '' toucher - message - relationnel - intime '' très délicat à aborder, et à réaliser.

Toute manipulation, tout contact avec un bébé, doit être ferme et doux, attentifs, regroupant.

Bébé doit toujours se sentir contenu, sécurisé, dans des gestes enveloppants, respectueux de sa personne psychophysique, aussi bien que du temps d'adaptation dont il a tant besoin.

Tout changement de situation, doit être prévenu, voire " ritualisé ", en toutes circonstances nous devons prévenir le contact, déjà par la voix qui avertit bébé de notre présence, qui l'éveille.

Le toucher établit le contact, en posant délicatement une main à chacune de ses extrémités, par exemple. Notre pensée est totalement concentrée sur le nouveau-né.

Le bébé se trouve ainsi rassemblé, interpellé dans sa globalité reconstituée.

IL FAIT CORPS ! IL FAIT FACE !

Le nouveau-né doit être disponible. Si le soin est incontournable, il faut exprimer notre compréhension de sa " rouspétance " contre ce dérangement, notre impossibilité de faire autrement, et notre désir de le " sollicité " le moins possible.

Bquitté avec les mêmes précautions, se rendormira rassemblé, en total sécurité, en intégrant, certes le dérangement, l’agression, la douleur, mais également, l’esprit dans lequel ce soin pas forcément agréable lui a été prodigué.

Sur le plan physique,
ces précautions évitent ou limitent les douleurs de quelques contractures, ou mauvaises positions acquises in ou hors utero, permettent d' intégrer un nouvel équilibre dans ce monde de pesanteur, ou bien encore, de palier aux risques d'accidents vasculaires.

En effet, le système vasculaire du nouveau-né, surtout celui du prématuré, n'ayant pas acquit sa tonicité normale, est incapable de répartir la masse sanguine. Lors d'un retournement un peu rapide, cette masse sanguine afflue brutalement dans une zone pas toujours préparée à l'accueillir, d'où risques majeurs de ruptures vasculaires, et d'hémorragies, notamment au niveau cérébral. Elles lui permettent donc, aussi, un meilleur investissement de son corps physique.

Bébé découvre " son dedans ", la sensibilité, la fonctionnalité, la mobilité, et la motricité aérienne, d'une unité corporelle globalisée, bien limitée. La pleine conscience de ce dedans, de cette unité corporelle, favorise l'investissement de l'espace " dehors ", donc l'évolution vers l'âge adulte.

Sur le plan psychique,
bébé apprend à investir psychologiquement son corps, à le concevoir dans tout son espace intérieur, comme une source potentielle de sensations agréables, utiles et plaisantes, et non pas comme une source strictement traumatisante, qu'il vaut mieux oublier, en partie ou dans sa totalité. Il apprend à investir psychologiquement ce " dehors ", ce nouveau monde parfois si étrange, si " morcelant ", si douloureux et angoissant, comme étant lui aussi porteur potentiel d'agréables sensations, de chaleureuses relations hors du groupe vital parental, découvertes qui donnent envie de l'explorer. Il est indispensable d'insister sur les psychopathologies précoces, de plus en plus fréquentes, décrites chez de très jeunes enfants, certainement apparues à cause de l'absence d'un rééquilibrage constant, attentif et conscient, de toutes les agressions (thérapeutiquement légitimes) dont ils furent les " victimes ".

Nous savons désormais que notre fonction relais auprès de bébé, est aussi, de l'aider à accepter son corps, jusque dans les agressions multiples, afin qu'il garde confiance, et puisse construire un ancrage psychophysique suffisamment solide pour faire face aux aléas de la vie

 

 

Le toucher est dans chaque geste " quotidien "

La toilette, le change, sont des instants privilégiés car propices à des " soins relations " plus spéciaux, un savonnage doux, caressant, un graissage du corps, ou simplement des membres. Bébé apprécie particulièrement le contact avec les plantes de pieds, et l'application d'huile sur l'abdomen, peut être agréable aussi bien qu'utile. Cette toilette peut être l'occasion de corriger quelques mauvaises positions, en assouplissant certains muscles, ou en stimulant certains autres, ou bien encore l'occasion d'une petite conversation intime.

Mais n'oublions pas la prise de contact, la délicatesse de nos gestes, l'accompagnement du corps de bébé absolument nécessaire par exemple, dans le portage jusqu'au bain, à l'entrée et à la sortie du bain, dans le bain, sur la balance où bébé est lâché sur une surface dure et froide, souvent sous des éclairages puissants. La toilette est en réalité une succession de changements de situations très délicate à réaliser.

L'hygiène est bien sûr absolument nécessaire, surtout en milieu hospitalier. Mais est-il systématiquement bien judicieux, de récurer bébé, dès sa naissance, des pieds à la tête, surtout sa tête si douloureuse ! Que sommes nous devenus pour être à ce point dégoûtés par du vernix ou quelques mucosités " originelles "? Sans le vouloir, j'ai souvent eu l'impression de lancer une bouée à certains nouveau-nés, rien qu'avec ses mots : " Tu sens encore le ventre de maman !…". Ils se blottissaient contre moi comme " lover " dans le délicieux souvenir de ces " substances fœto-maternelles existentielles".

Le déshabillage, est un geste bien moins anodin qu'il n'y paraît, car il simule la perte des enveloppes protectrices, il fait revivre sa naissance au bébé, ce qui peut rendre ce moment très pénible. Aussi le bébé sera-t-il d'abord touché, au travers de ses vêtements, et le déshabillage fait en préservant le plus possible le contact avec son corps.

Le " portage " de bébé ; celui ci doit être tenu près du corps bien cerné par les bras, il doit se sentir en sécurité, et non pas en équilibre instable, paraissant toujours en instance de tomber, ou saisi par une seule partie de son corps. Ainsi l’attitude des mamans dans leur façon de porter leur bébé est très significative de la relation qu’elles entretiennent avec lui, dans ces instants difficiles, pour elle aussi. IL peut être bon de préciser que ce portage doit préserver les bonnes positions du bébé, par exemple essayons de rassembler les jambes en " petit indien " au lieu de les laisser s’écarter en grenouille, comme elles le seraient sur le plan du lit. Un bébé plus grand, peut être porté le dos calé par un corps relais, une main placée en siège, l’autre sécurisant la face antérieure de son propre corps. Cette position lui permet de s’intéresser, en toute tranquillité, à son environnement. Ce portage, peut être complété par un bercement, qui reproduit l’apesanteur utérine et aide bébé à développer son sens de l’équilibre sur terre.

Donner un biberon, c’est aussi veiller à ce que bébé ait une bonne position de sa nuque. Si la tête est rejetée en arrière, la langue, en particulier, le sera aussi, elle aura tendance à coller au palais et deviendra difficile à mobiliser. Comment, dans ces conditions faire un bon apprentissage de la tété ?

L' auscultations ! Comment peut on faire un " bilan fiable " avec un bébé qui hurle, gigote dans tous les sens, s'immobilise tout crispé, ou n'a pas le temps d'enregistrer ce qui lui est demandé ?…

Ce toucher message relationnel dans le geste quotidien, est une révélation, chaque fois unique pour le soignant, qui veillera à donner à bébé le temps d’intégrer les sensations, l’attention, l’intention affectueuse, sincère et respectueuse qui l’habite, dans le désir ou la nécessité de cette relation. Ce temps d’intégration est capital pour le nouveau-né qui met parfois un peu de temps à s’apprivoiser dans ces nouveaux comportements, selon son déjà vécu, mais qui s’y abandonne ensuite très bien, au point d’en redemander !

Il est si important de multiplier ces moments de toucher message relationnel, en dehors des nécessités des soins thérapeutiques ou des soins quotidiens, que certains services en ont fait un sujet de colloque, d’autres l’ont même instauré comme soin à part entière, réalisé plusieurs fois dans la journée !

Comme il sera toucher, bébé touchera,comme il sera respecté, bébé respectera,
comme il se sentira aimé et aimable dans cette relation, bébé aimera.

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 14:50

14L'importance de la présence paternelle dès la grossesse

 

 Le devenir d'un papa et ses différentes émotions ressenties vont se développer au fur et à mesure de l'avancée de la grossesse. La mise en relation entre le père et son bébé à travers différentes techniques de toucher invite tout en douceur chacun à être à l'écoute de l'autre. Le mystère se lève un peu grâce à la place active que prend le futur papa pendant ces séances de contacts affectives et émotionnelles.

 En effet, à travers la pratique de l'haptonomie, les parents, et surtout le père, apprennent à rentrer en contact avec leur enfant par des caresses très douces sur le ventre de la maman. Ces impressions de danse en triade révèlent la naissance d'une communication entre les parents et le bébé. De part le toucher, et la parole, l'enfant apprendra à communiquer avec ses parents. Le futur papa est généralement ravie et envahit d'émotions pendant ces belles séances. C'est une agréable manière de donner la place du papa dans le couple maman/bébé car la relation ne peut se faire qu'en sa présence. Sentir son bébé se « lover » dans sa main permet de concrétiser davantage la grossesse. Ce grand moment de rencontre entre le bébé et ses parents développe l'attachement prénatale et favorise la confiance de chacun.

 Aussi à travers les examens échographiques et les préparations à la naissance, le futur papa est toujours invité pour partager ces moments intenses en émotions.

 

Le rôle du papa prendra davantage forme lors de la naissance de son enfant. Ce grand moment d'émotion va être ponctué par des périodes de douleurs intenses de la future mamans au cours de l'accouchement. Sa présence n'est pas négligeable, elle apportera même le plus beau des soutiens qu'une future maman peut avoir. Cette grande aventure se déroule encore et toujours à 3, dans les pires comme dans les meilleurs moments. Accueillir son enfant dès sa naissance, est une base dans les relations familiales qui structure solidement les relations humaines. Le papa est sollicité par l'équipe participant à l'accouchement pour aller à la rencontre de ce petit être si fragile. Le peau à peau est une façon extraordinaire de pouvoir échanger en toute douceur, dans un climat de chaleur et d'émotion intense.

 

A partir du jour de la naissance du nouveau-né, la vie des parents est totalement chamboulée durant un temps donné. Apprendre à s'occuper d'un bébé est tout nouveau pour le papa mais aussi pour la maman. Le présence du papa est encore et toujours très utile dès la naissance du nourrisson. La période postnatale est remplie de nouvelles émotions, d'amour intense, de douceur, mais parfois aussi d'angoisses et de peurs. Le nouveau-né a un réel besoin de sentir, d'écouter, de voir, de toucher son papa.

Pour pouvoir être alaise dans ces différentes façons de communiquer avec son bébé, il existe des techniques qui favorisent davantage le lien et l'attachement entre le bébé et son papa. En effet, le portage est un excellent moyen de pouvoir être en contact avec lui. Les échanges sont constants et le nourrisson respirera la sérénité et l'apaisement. Aussi, les massages sont les bienvenus pour aider l'enfant à prendre conscience de son corps et sentir l'intérêt que porte son père sur son développement.

A travers ses propres initiales, le Papa rassemble la Présence, l' Aide, la Protection, et l'Amour. Mais aussi il apporte et représente la Sécurité, le Soutien, la Force, pour la jeune maman et pour l'enfant. De plus, un Père symbolise la Puissance, l' Eternité, le Rire, et l' Evolution. Tous ces mots forts expriment la grande importance de la présence d'un papa dans une famille afin de pouvoir construire les bases de la vie familiale.

 

 

 

Jessica Mathy – Accompagnante Postnatale en cours de certification

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 15:52

      

61La communication du nouveau-né :

 


 

Quelles sont les caractéristiques Expressives d'un nourrisson?

 

Comment écouter et comprendre ses Emotions?


 
Dès la naissance, le nouveau-né est capable de ressentir des émotions. Pour les manifester, il emploiera différentes mimiques et attitudes physiques qui lui permettent de communiquer et de se faire comprendre.

En effet, dès ses premiers jours, le nourrisson passera par différents stades émotionnels, qui dépendront des stimulations de la journée et aussi de l'état émotionnel de sa mère.

Il est parfois difficile pour les parents de distinguer les significations de tous les bruits de leur bébé. Chaque réaction sera fonction de l'état émotionnel du bébé car chacun réagira différemment au même stimuli. Le nourrisson fait beaucoup de petits bruits nuit et jour sans pour autant qu'ils signifient quelque chose. Cependant, lorsque le nourrisson entre dans un état de détresse ou lorsqu'il est dans un bien-être, les parents arrivent facilement à distinguer ses comportements par des attitudes significatives.

En effet, dans un état de détresse intense, le bébé pleure et crie très fort. Son comportement s'accompagne de très grands gestes désarticulés, il rougit très vite et en oublie parfois même de respirer. Pour arriver à ce stade, il sera passé par un état d'éveil agité où il gesticulera beaucoup en faisant beaucoup de grimaces.

Les causes de ses réactions peuvent dépendre de l'état émotionnel de sa mère et du temps qu'elle mettra à réagir face aux besoins qu'il exprime. En fonction, la réaction du nourrisson sera plus ou moins explosive..

D'autres part, pour exprimer un bien-être et un contentement, le bébé fera aussi des bruits réguliers associés à de légers sourires tout en bougeant ses bras et ses jambes doucement sans énervement démesuré. Ce sont de grands moments d’ouverture, d’interaction, d'apprentissages, mais aussi de tétées, et de câlins.


 

 « La fonction essentielle de la mère est de recevoir et de partager les sensations et émotions premières du bébé (...) (la mère est en fait la machine pensante du bébé). »

Pendant ces 6 à 8 premiers mois de vie, le bébé ne fait pas la différence entre son corps et celui de sa maman. Dans son esprit, les deux ne font qu'un. Cela signifie aussi qu'au niveau de son état émotionnel, ces réactions découlent de celles de sa mère. Il est important pour le bébé que sa mère écoute constamment ses émotions pour qu'il puissent apprendre à réagir en fonction des différents stimuli qui l'entourent quotidiennement. Suivant ces sensations et ses émotions, le bébé se référencera toujours aux émotions de sa mère. Pendant une période de stress, il est important que le bébé soit en présence de sa mère pour qu'il puisse trouver tout le réconfort et la sécurité dont il a besoin. Sinon, en présence d'autres personnes étrangères comme amis ou « nounou »ou autres, ses émotions peuvent être mal interprétées, mal comprises et donc réprimées.


 

Voici quelques citations du livre d'Isabelle Filliozat « Au coeur des émotions de l'enfant » qui reflètent très bien l'art et la manière de devenir un parent attentif aux émotions de l'enfant.

 

« Etre parents, c'est certes accepter de mettre de côté pour un temps ses besoins propres pour satisfaire ceux de ces êtres vulnérables. Mais ce n'est ni simple, ni facile. »


 

« Etre parent est une occupation à plein temps, vingt quatre heure sur vingt quatre. »


 

« Le nourrisson ne peut satisfaire seul ses besoins. Quand les adultes dont il dépend ne sont pas disponibles pour lui,..., il est en grand désarroi. Pour survivre, se faire accepter, se faire aimer, les touts-petits acceptent très vite de se plier aux bonnes grâces de ceux qui s'occupent d'eux....Mais, ce faisant, ils effacent leurs émotions, et apprennent qu'ils ne peuvent pas faire confiance et que le monde extérieur est a priori hostile.

En revanche, si le parent est attentif à ses véritables besoins, à sa relation de couple, à lui ou elle en tant qu' homme ou femme, si ses blessures anciennes sont guéries, il va pouvoir reconnaître les besoins de son enfant et les satisfaire.

Aucun livre, aucun expert ne pourra jamais donner des réponses universelles. Chaque enfant est une personne différentes de toutes les autres personnes sur terre. En outre, un enfant change. Il évolue. »


 

« Un enfant entend votre inconscient! Pour lui vos réactions sont plus significatives que des mots. »


 

« Devenir conscient de ce qui anime nos réactions face à nos enfants peut changer radicalement nos comportements. »


 

« Un enfant a besoin de sentir qu'il est précieux, qu'il a sa place, qu'il est important et que ses besoins comme sa réalité sont pris en compte. »


 

« Il n'y a pas de réponse universelle, mais une réponse pour cet enfant-là, et ce parent-là de leur histoire commune. »


 

« Considérer comme important les besoins d'un enfant, le faire passer en premier, le respecter, ne signifient ni « lui laisser tout faire », ni « ne rien dire quand il abîme ou casse quelque chose », c'est montrer mes émotions tout en continuant de l'aimer profondément et de le lui manifester. »


 

« Un enfant qui se sent précieux se montre attentif à autrui et aux conséquences de ses actes, il agit non pas par peur de « mal » agir, mais avec respect pour les sentiments d'autrui et responsabilité. »


 


 

Chez BBMaternés


 


                                        

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 15:45

65             La grossesse est une vrai révélation pour la femme qui va connaître une renaissance à travers son nouveau rôle de jeune maman. Sentir son corps se modifier durant environ 9 mois permet à chaque future mère de prendre conscience de son nouveau rôle et de se préparer psychologiquement à l'arrivée de son bébé.

             Vers le 4ème mois, tous les mouvements du bébé établissent une communication constante entre lui et sa maman. Le papa pourra rentrer en contact grâce au toucher à travers la chaleur de ces mains et aussi par sa voix en lui adressant des petits mots doux. C'est au fil de toutes ces interactions d'amour qu'une relation familiale s'installe. Cette harmonisation est la base de la communication qui va se construire autour du ventre de la future maman.

             A la naissance, la rencontre entre les parents et le nourrisson est un moment magique rempli d'amour où les échanges de regards, de paroles, de caresses vont se multiplier par milliers pour arriver à entendre tout ce que nouveau-né a besoin d'exprimer à ses parents...

 

Jessica Mathy

Accompagnante Postnatale

Chroniqueuse du blog de l'association La 8e Mère – Veille

Auteur du blog « Chez BBMaternés » http://bbmater.parents.over-blog.com/

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